« Considère, mon amour, jusqu’à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah ! Malheureux, tu as été trahi, et tu m’as trahie par des espérances trompeuses ».
Pourquoi fallait-il que ces premières phrases des Lettres portugaises m’accompagnent ma vie durant ? Et comment se fait-il que, dans les passions amoureuses, souvent les amantes font naufrage dans un don d’elles-mêmes inouï de générosité, quand les amants arrivent à se retenir au bord de la falaise et à se rétablir sur la terre ferme ? Et enfin, et surtout, Léontine, une de mes aïeules, grandie à la mesure de mon admiration adolescente, ne devint-elle pas dans mon imagination la religieuse des Lettres portugaises, au point que je lui ai voué une ferveur qui ne pouvait s’achever qu’en roman. Elle, amoureuse d’abord, adorée, puis délaissée, abandonnée, et alors femme bafouée, persécutée par la communauté des vertus inquisitoriales, tombée à terre, fut piétinée par tout un village, se redressa seule et, la haine vaincue et la victoire consommée, finit par entrer dans le si merveilleux esprit d’enfance qui ne croit qu’en aimer, ne voit que l’invisible et n’entend que les voix du silence.

Un jeune garçon de neuf ans découvre par inadvertance un passage secret et décide de n'en parler à personne et de l'explorer seul. Après maintes péripéties, un souterrain le mène à un important trésor. Au sein même de ce trésor, il fait la connaissance d'Anguéran.
Nous sommes en pleine guerre de 1940 et la famille, après quelques années et suite à un revers de fortune est obligée de changer de région. Elle s'installe à Paris au grand désespoir du jeune garçon déçu. C'est un changement brutal de situation, mais peu à peu, il oublie sa découverte se promettant d'y revenir lorsqu'il sera plus grand.
Il suit ses études tant bien que mal, trouve un travail, et se marie. Il a trois enfants, mais dans sa vingt-huitième année, après un terrible accident de voiture il devient amnésique profond.
C'est une cinquantaine d'années plus tard, lors du décès de sa mère que la mémoire lui revient en bloc et qu'il retourne vers le lieu de sa jeunesse et éprouve la plus grande déception de sa vie.
Né à Paris en 1933, Sylvain DAIROU est un ancien ingénieur qui a passé l'ensemble de sa carrière, des bancs de l'école jusqu'à sa retraite en 1988, chez EDF. Au fil des années, il a gravi les échelons et a participé à de nombreux essais en centrales thermiques et nucléaires.

Tinder, drugs, alcohol and... oup's ! Sous le soleil de l'ile intense, Cassie et Isis perdent le contrôle de la situation. Pourquoi se sont-elles lancées dans cette vengeance à la con ? Et comment vont-elles faire pour se sortir de ce foutu bordel ?
Ce duo infernal retrouvé au milieu d'un complot foireux pour mettre à jour un triangle amoureux, et ce cadavre au milieu du salon : ça sent clairement les emmerdes. C'est fou ce qu'un accident mortel peut créer comme liens inattendus. Désormais, Sofia la meuf officielle, Cassie, la meuf qui pensait être officielle, et Isis sa meilleure amie un peu perchée se retrouvent embarquées dans un plan délirant pour éviter la prison. Elles sont bien trop belles pour ça. Il va falloir que tout le monde garde son calme car pour faire disparaitre un grand black à bebar de 90 kg sans laisser de traces, il va falloir faire preuve de beaucoup, beaucoup d'ingéniosité... avec une dose d'humour, un peu de tequila, et des sushis. L'été indien s'annonçait déjà caniculaire. Là, elles ont carrément le feu aux fesses.
Anne-Claire FONTAINE est une trentenaire réunionnaise passionnée de littérature depuis l'enfance. Elle vous emmène avec elle dans son univers décalé, dont le style humoristique et familier est sa signature, l'essence même de sa griffe d'auteur. Injectant dans ses écrits une partie d'elle-même, ceux-ci sonnent si vrai, qu'on ne saurait démêler le réel de la fiction.