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TALISMAN - Les échos de la lune
Las... la nostalgie du monde nouveau, les poèmes sont des draps qui voilent mes nuits et entretiennent mes jours. [...]
Les mots pour les maux, la joute est verbale,
et les balles fusent dans tous les carrefours de la ville.
Ça fume, ça boit pour se sentir vivre.
Les questions demeurent et les réponses attendent
que nous voulions bien ouvrir les yeux.
Là, dans le décor planté, subsistent mes rêves d'humanité [...].
[...] le regard que dit-il, si ce n'est que l'espoir et la foi se sentent souvent si troublés par l'outre-monde, rien ne dure
et pourtant depuis longtemps je t'attends.
La colère est saine et la joie l'est d'autant plus,
la tristesse sans fond et le triomphe sans sommet.
Le voile de nos illusions, et le savoir indélébile.
Une gestation de la grande roue...
[...] l'invisible visible aux yeux du coeur,
mille et une façons de retourner à notre demeure.
[...]
un mètre soixante-dix de rêves,
soixante-cinq kilos de drame,
malade imaginaire de vingt-neuf piges,
car aucun mot ne peut définir un être.
BOUILLON ANNE-NATACHA - La femme balafrée
« Elle est belle votre cicatrice. »
Non, non et NON. Une cicatrice n’est pas belle. Une fleur est belle. Des jambes sont belles. Une perle, une pierre sont belles. Une pensée peut être belle, une attention aussi, un paysage, un coucher de soleil, une simple journée, mais pas une cicatrice. Une cicatrice peut sembler fine, nette, plate, mais pas belle. Ce n’est pas quelque chose qu’on met dans un vase puis qu’on hume, qu’on admire et qu’on regarde s’épanouir. Une cicatrice ça défigure. Sauf que celle-là n’est pas sur le visage. Alors on dit quoi ? Elle dénature ? Elle balafre ? Elle dé-je-ne-sais-quoi ? Ne dites jamais à une femme balafrée que sa crevasse qui rature la peau est belle.
La première empreinte est la preuve de la naissance : le nombril.
Puis au fil des années, des accidents, des maux, les balafres se multiplient sur tout le corps. Ces marques qui souffrent, qui s’incrustent, qui nous éprouvent, qui interrogent. Toutes ces cicatrices pourraient nous transformer en pantin. Mais non, encore NON. Il reste la tête, Alouette, pour écrire, décrire ses souffrances et ses souvenirs.
CELERIN ALAIN - Un si beau sourire
Lors de son tour du monde, Allan fait la rencontre de Nimol, une jeune Cambodgienne, dans un bar restaurant de Phnom Penh. C’est le coup de foudre. Seulement, Allan doit poursuivre son voyage pour des raisons professionnelles. Il lui promet qu’il la rejoindra dans les trois mois. Mais le destin en décide autrement…