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LAOUF RENEE - Amour Arch'
La liberté d’écriture n’est que son de notre âme dont les bornes et les règles n’ont lieu d’être qu’en prison. J’abolis les mesures des écrits poétiques car limites de ma vie ne survivent que dans l’air.
Cette légère fluidité ou forte complexité sont inspirées d’embûches de chutes et remontées celles que ma vie m’offrit comme un don de merveilles celle qui souffre en ce cœur, aux pieds durs de ces fleurs.
Ces écrits ne sont donc qu’une chaîne éternelle de maillons du passé parcourant son futur. Le chemin fut parfois des plus rudes et pénibles, ce qui fait que les mots, notes et sons sont brisés. Mais les pointes de gaieté qui m’ont toujours suivie se dénotent en toutes pages, illuminent l’esprit.
Faites que de ce merdier pousse une belle… orchidée !
Samedi 27 mars 2004
PIAT OLIVIER - Fallait-il que l'on s'aime
Une même histoire, deux regards.
ALLAIS PHILIPPE - Le pétrole assassin - Le crime impuni d'une multinationale
Peu avant Noel 2006, l'une des principales compagnies pétrolières du monde occidental, Azur Oil of Louisiana, livre au Nigeria du pétrole lampant contaminé par de l'essence. Ce pétrole pollué déclenche un sinistre épouvantable à Onitsha, une ville de l'est du pays, tuant plus de cent personnes. Ce désastre arrive au moment ou Azur est confronté à un procès en Louisiane, intenté par les voisins de sa raffinerie de La Nouvelle-Orléans dont les maisons ont été gravement endommagées par une fuite d'or noir provoquée par le terrible ouragan Katrina de l'année précédente. Quelques mois avant le drame d'Onitsha, le jugement, favorable en première instance à la compagnie est cassé en appel. Un nouveau procès doit avoir lieu dans les semaines qui suivent. Les médias américains ont pris fait et cause pour les victimes, jugeant l'attitude du pétrolier scandaleuse.
Un cadre d'Azur, proche de la retraite et mis au placard, grand connaisseur du Nigeria, ou il a vécu plusieurs années durant, se fait fort d'empêcher que le drame d'Onitsha ne s'ébruite aux États-Unis.
Le roman nous entraine dans cette ville de l'est du Nigeria ou la misère la plus sordide côtoie la corruption des élites et au sein de la multinationale ou quelques hauts dirigeants cherchent à déstabiliser le Président Directeur.
Notre héros parviendra-t-il à ses fins en dépit de l'opposition des cadres mal intentionnés de la compagnie ?
Philippe ALLAIS, petit-fils de l'humoriste Alphonse ALLAIS, est un ancien cadre de TOTAL qu'il a rejoint en 1968 et quitté en 2001 à ses 60 ans. Ingénieur des travaux publics, il fut recruté par TOTAL Afrique, filiale de distribution, qui l'a envoyé au Nigeria pendant plus de quatre années. Peu après la fin de la guerre du Biafra entre les Ibos de l'est du pays et les autres tribus, Haoussas et Yorubas, il fut muté à Onitsha en tant que responsable de l'est du pays. Il y passa près de deux ans.