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ETIENNE-KUN AGNETA - Si seulement
« Alors qu’il regarde depuis un bon moment cette belle femme assise devant lui et qu’il ne connaissait pas il y a encore une demi-heure, soudain, il dit :
— Que pensez-vous… hasard ou destin ?
Sans lever la tête, elle continue à fouiller dans son sac comme si elle n’avait rien entendu.
— Donc… C’est vous… dit-il encore. Dans le secret de mon cœur, je vous espérais et vous attendais. Maintenant que vous êtes arrivée je suis comblé, gâté, seulement les circonstances de notre rencontre m’ont complètement bluffé. »
SIMOES SOLENE-MARIE - Les Affres du plaisir
Paul est formateur en traction animale dans un centre pour adultes, il a 41 ans et consacre sa vie aux chevaux, au rythme de sa nostalgie et de ses conquêtes.
Marie a bientôt 19 ans, c’est une lycéenne épanouie et son avenir, elle le voit se concrétiser lorsqu’elle fait la rencontre de Paul.
Unis par leur passion et leur dévouement, tout semble s’accorder. Alors que Paul lui enseignera tous les rudiments du métier, Marie découvrira avec force et humilité la beauté d’une relation harmonieuse entre l’Homme et l’animal… Avec le temps, l’alchimie qui les lie ne saura-t-elle pas s’imposer à eux ? À quoi Marie est-elle dévouée ? De l’intérêt à l’amour il n’y a qu’un pas. Ensemble, ils lutteront. Pourront-ils toujours se protéger d’eux-mêmes et des conséquences de leurs actes ? Pour Marie, l’attirance est indéniable, pour lui, la lutte est interminable.
C. ASTON - Le goût de la terre - Rêverie au jour le jour et souvenirs imaginaires
La parabole du rêve du papillon de Tchouang-Tseu laisse planer un doute sur les positions respectives de l’observateur et de l’observé et, par conséquent, sur la conscience que chacun peut avoir de son existence.
C’est le fil conducteur de cette promenade poétique inspirée, au gré des voyages et des rencontres, d’une vision du monde teintée d’un animisme involontaire, témoin et reflet de la fragilité de la vie et des sentiments, du temps qui s’efface et de l’absence. Absence qui se mue parfois en une présence fidèle, comme dans les peintures chinoises s’établit une harmonie subtile entre les traits esquissés et l’espace infini dont ils suggèrent les contours.
Chaque texte s’attache à évoquer une histoire. Souvent, l’homme et la nature s’y font face au fil des saisons, comme Li Bai assis devant le Mont Jingting.
Le recueil se referme sur lui-même et laisse le lecteur s’échapper après une incursion dans son univers.