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MAISONNAS JEAN-PIERRE - Prisonnier en Allemagne nazie
En vidant l’appartement de sa mère, l’auteur tombe sur un vieux carton poussiéreux. Il s’interroge sur son contenu. Il y découvre alors le passé militaire de son père, prisonnier, et de son oncle, durant la Seconde Guerre mondiale au travers de lettres et de pièces militaires inédites. D’apparence anodine, ces documents révèlent bien plus que ce que les mots expriment…
GARVEL LUDIVIN - Belles histoires poétiques
La gourmandise est mon péché mignon. Elle influence ma vie et mes pensées, alors je vis l’existence comme un grand bonus. Elle est faite de douceurs et de plaisirs, qui font de notre vécu un souvenir savoureux et divin. Ainsi, je construis avec mon esprit des souvenirs artificiels, qui ont pour ambition d’enivrer nos cœurs fragiles. Je veux devenir un nuage de lait, dans ce monde bien trop brutal, car la tendresse est la plus belle chose que la nature nous ait offerte.
COLLINET-GRIBLIN JEAN-FRANCOIS - Léontine
« Considère, mon amour, jusqu’à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah ! Malheureux, tu as été trahi, et tu m’as trahie par des espérances trompeuses ».
Pourquoi fallait-il que ces premières phrases des Lettres portugaises m’accompagnent ma vie durant ? Et comment se fait-il que, dans les passions amoureuses, souvent les amantes font naufrage dans un don d’elles-mêmes inouï de générosité, quand les amants arrivent à se retenir au bord de la falaise et à se rétablir sur la terre ferme ? Et enfin, et surtout, Léontine, une de mes aïeules, grandie à la mesure de mon admiration adolescente, ne devint-elle pas dans mon imagination la religieuse des Lettres portugaises, au point que je lui ai voué une ferveur qui ne pouvait s’achever qu’en roman. Elle, amoureuse d’abord, adorée, puis délaissée, abandonnée, et alors femme bafouée, persécutée par la communauté des vertus inquisitoriales, tombée à terre, fut piétinée par tout un village, se redressa seule et, la haine vaincue et la victoire consommée, finit par entrer dans le si merveilleux esprit d’enfance qui ne croit qu’en aimer, ne voit que l’invisible et n’entend que les voix du silence.