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NIKOLAVCIC CORINE - C'est toi chat !
Le confinement l’a rendue complètement dingue. Ménagère de plus de 50 ans, la voilà qui découvre sur son petit écran, un comédien qui, contre toute attente, va lui faire tourner la tête.
Il hante ses pensées jour et nuit, mais comment va-t-elle pouvoir s’en défaire ? Une seule solution : partir à sa rencontre.
Débute alors une première traque sur les réseaux sociaux suivie d’une autre dans le métro parisien qui ne se fera pas sans surprise ni rebondissements.
D’espoir en désespoir, elle confie avec humour ses pensées et ses émotions, avec l’aide bienfaitrice de sa conscience…
Mais où cette folie la mènera-t-elle ?
LEGRAND MONIQUE - J'avais perdu la rose des vents
La rose des vents est un outil d'orientation qui indique les points cardinaux. C'était une figure à quatre, huit et jusqu'à trente-deux directions dont les marins grecs de l'Antiquité usaient déjà pour s'orienter lorsqu'ils naviguaient loin des côtes. Elle était très présente au Sénégal, terre la plus à l'ouest du continent africain, ou par le passé de si nombreux navires ont accosté, et qui fut aussi, de façon plus glorieuse, la première terre d'atterrissage des pionniers de l'aviation comme Mermoz...
Dans ce récit, cette figure d'orientation tient une place symbolique que l'on approche inexorablement sans le savoir, à l'image d'une narration qui prend la forme de la recherche d'un itinéraire perdu.
Le lecteur est entrainé dans une expérience inouie qui consiste, après plus d'un demi-siècle d'oubli, à tenter de retrouver un passé perdu dont les seuls témoins sont des mots conservés dans la mémoire d'une enfant de dix ans qui avait fini par les oublier et qui reviennent peu à peu à la conscience. Il devient le témoin d'une expérience de vie et d'écriture encore jamais tentée.
Le monde qui en surgit est celui de la dernière décennie d'un passé colonial qui prit fin avec l'indépendance de ce pays le 4 avril 1960. L'auteure pose un regard sans tabou sur le passé de cette fin de colonie vécue par une enfant de dix ans.
Monique Legrand est née à Dakar, sa terre d'Afrique ou elle trouva et puisa l'eau précieuse de son africanité. La France fut une terre d'accueil ou elle trouva sa résilience dans l'étude des langues et cultures de l'Antiquité. Agrégée de lettres classiques et auteure d'articles et d'ouvrages sur l'Antiquité, elle s'est attachée à mener une réflexion et une action de terrain pour concilier la mémoire des cultures dans toute la richesse de leur expression.
DECOURTY WILLY - Il était une fois, la guerre
Mai 1940. L'Allemagne nazie envahit la Belgique. Pour les membres de la famille Gaubert, à la tête d'une importante imprimerie à Bruxelles, c'est le début d'une aventure qui va progressivement détériorer leurs rapports. Claire, la fille ainée, ambitieuse et déterminée, cédera aux sirènes de la Collaboration pour sauver l'entreprise familiale dont elle a pris la direction. Max, le benjamin, fougueux et patriote, empruntera, aux côtés de son fidèle cousin Fred, le chemin adverse en se mettant au service de la Résistance. La cadette, Georgette, douce et conciliante, multipliera les efforts sans relâche afin de préserver l'unité de la famille. Valentin, autre cousin, épousera le destin de Léon Degrelle en rejoignant le mouvement rexiste. Chacun suivra sa route parsemée de dangers, d'embuches, de vengeance et aussi d'amour.
Palpitant, riche en rebondissements et anecdotes, imprégné d'humour, de suspense et d'émotion, le récit couvre les années de guerre, de l'envahissement de la Belgique jusqu'à la capitulation allemande, et restitue l'atmosphère de l'Occupation, nourrie par les peurs et les privations d'une population condamnée à la débrouillardise et au marché noir.
Né à Dour en Belgique en 1945, Willy Decourty a débuté sa carrière comme journaliste au quotidien Le Peuple. Il s'engage par la suite en politique et devient député bruxellois et bourgmestre d'Ixelles, commune qu'il dirigera durant quinze années. Aujourd'hui retraité, il se consacre à la lecture, l'écriture et la peinture qui représente pour lui un tout nouveau défi. Il a déjà publié deux ouvrages, Bruxelles, le 13 mai 68, en 2008 et Le flic évanoui, dix ans plus tard.