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GERMAIN YVES - Enfant tumeur
Quelque part, non loin de la Nationale 13, entre Cherbourg et Bayeux, dans un petit bourg de quelques centaines d’âmes, Réjane, Jean et leur fils Olivier âgé de six ans, vivent dans une ancienne grande ferme rénovée, devenue l’étude de Maître Villedieu, le père de Réjane. Cette dernière profite d’une belle journée d’été pour se livrer à une profonde introspection, véritable face-à-face avec elle-même, sans concession. L’enfance et ses croyances, les rêves d’adolescence jusqu’à ses désillusions d’adulte, tout est passé au crible. Elle a grandi auprès d’un père autoritaire et très présent alors que Jean, plutôt falot comme époux, éprouve bien des difficultés à assumer son rôle de père.
Au final, le bilan est amer, et le quotidien bien difficile avec son fils autiste la rattrape…
Que vont-ils devenir ?
Marguerite ROSE - Bordermoi
Depuis l’âge de treize ans, Rose décrit avec ses mots son adolescence atypique marquée par une maladie auto-immune et des troubles psychiatriques. Elle raconte l’hôpital (pédo)psychiatrique, la maladie, la déscolarisation et la lutte pour reprendre des études, la souffrance physique et morale, la violence envers elle-même, son rapport à la mort et ses angoisses paralysantes.
Elle témoigne de son long chemin vers l’acceptation d’elle-même et de ses maladies grâce à la créativité, à l’énergie vitale et au soutien de ceux qui l’entourent.
Pierre-de-Versailles - Olivier Le Jeune, l'enfant esclave
Il était une fois, là où les dieux sont aussi nombreux que les collines aux cimes brumeuses visibles à peine à l’horizon… un enfant… apatride et anonyme.
Ainsi débute l’histoire méconnue de celui qui est reconnu dans les archives de la Nouvelle-France comme Olivier Le Jeune, l’enfant esclave, le tout premier de cette lignée. Arraché aux siens à l’âge de six ans par Sir David Kirke, un négrier anglais, il connaîtra trois vies : la vie de slave boy, la vie de petit nègre et la vie d’Olivier Le Jeune, son nom de baptême.
À travers ses vies, il aura tout vu et tout entendu sur les complots et conflits des colons en rivalités féroces pour la conquête des territoires amérindiens de la Vallée du Saint-Laurent.
Olivier Le Jeune meurt en 1654 en laissant ce témoignage de faits historiques notoires.