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AZOURI MAALOUF CARLA - Mazra
Zeina est à la recherche de l'amour et de l'aventure à Beyrouth. Elle rêve de passer sa vie aux bras de Jean dans les soirées chics de la ville. Marie est orpheline. Élevée par les soeurs religieuses, elle se questionne sur sa famille.
Guerre, génocide, famine et tremblement de terre déciment les habitants du Liban et peu de personnes restent pour témoigner de ces atrocités. Les trois protagonistes verront leur vie changée et bouleversée. Le pays des cèdres renait de ses cendres avec de nouveaux développements et des projets futuristes.
Ce roman offre à la fois un voyage dans le temps et dans l'espace, de Mazra à Beyrouth et à Jbeil et de Tripoli à Ghazir, au début du vingtième siècle.
Carla Azouri Maalouf est née à Beyrouth au Liban. Elle y a vécu durant les quinze années de guerre de 1975 à 1990. L'année suivante, elle a rejoint sa famille avec son mari au Canada. Elle retrace dans cet ouvrage l'histoire de sa grand-mère paternelle dont les parents ont été victimes du génocide arménien, cause qui lui tient à coeur.
PIRUS JANA - Comme une odeur de soufre
Un dimanche matin de printemps, alors que tout est calme à la maison, une entité maléfique réussit à s’emparer de moi.
Ayant fait appel à ma foi après une lutte acharnée, je finis par être libérée.
Enfin, c’est ce que je pensais. Quelques jours plus tard, seule dans ma chambre, une présence étrangement familière se fait sentir…
ALBERTINI MARTA - Appartenance - La femme, la fille et la petite fille de Léon Tolstoï se racontent…
«Aucune de nos enfants n'apporta autant de sens à notre existence, ne nous offrit autant d'aide, d'amour, de diversité. Intelligente, vive, douée, joyeuse et aimante, elle sut toujours créer une atmosphère de bonheur autour d'elle. Elle fut aimée par sa famille, ses amis, les étrangers, tout le monde ».
C'est sur la base de ces quelques lignes de l‘épouse de Tolstoi qui décrivent Tatiana, leur fille ainée, qu'est bâti ce récit qui retrace, à l'aide de lettres et de citations, l'atmosphère de la grande demeure de Iasnaia Poliana. Les rapports y sont souvent animés et parfois tendus, la vie continue malgré maints problèmes, présages d'une époque de privations, de séparations et de fuites vers des horizons plus sereins. Le patriarche meurt en abandonnant ses droits d'auteur au peuple russe. Ses descendants, sans le sou, se dispersent, Tatiana et sa fille campent quelques années dans la chambre d'un cocher à Moscou avant de parvenir à quitter leur pays. L'épopée continue avec la narration des conférences de Tatiana sur son père à travers l'Europe, des échanges inespérés avec des intellectuels français, des débuts de sa fille Tania sur les planches et, pour finir, du hasard qui les conduit vers l'Italie. Un nouveau chapitre qui s'ouvre, inattendu, présage de quiétude. Mais toujours, présente, une profonde nostalgie pour leur terre...
Arrière-petite-fille de Léon Tolstoi et de Giuseppe Giacosa (librettiste des opéras de Puccini), Marta Albertini retrace l'histoire de sa famille russe avant, pendant et après la révolution de 1917 : un acte d'amour envers trois femmes, en particulier sa Baboushka Tatiana dont elle évoque la vie courageuse malgré les nombreux obstacles rencontrés tout au long de son chemin.