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LEXCELLENT CHRISTIAN - L'énergie dans tous ses états
Le mot énergie est souvent employé dans la vie courante. Par exemple, on dit d'un être humain dynamique, capable de prendre des décisions rapides, de réaliser un travail dans les délais prévus, qu'il est plein d'énergie. Cette notion d'énergie vous est tout à fait familière, qu'il s'agisse de bêcher votre jardin, de faire un footing, de planter un clou, il vous faut dépenser vos forces. En termes plus scientifiques, d'aucuns diront un système, un corps quelconque, possède de l'énergie lorsqu'il peut produire un travail. Le charbon, le pétrole, le gaz, les corps radioactifs ou bien encore le vent, les marées, les courants et chutes d'eau, la chaleur de la terre, le rayonnement du soleil sont des sources d'énergie. Donc, il existe une dichotomie historique entre l'énergie physique ou mécanique (celle qui fournit un travail) et l'énergie vitale (celle qui nous maintient en vie). Cependant, n'oublions pas que c'est dans la nourriture que notre corps puise son énergie. L'énergie vitale doit faire l'objet d'une démarche scientifique afin d'éviter les écueils du charlatanisme.
Christian Lexcellent est professeur émérite à l'École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (ENSMM Besançon). Il a enseigné la mécanique des matériaux solides et tout particulièrement les alliages à mémoire de forme. Les concepts d'énergie mécanique ou physique n'ont plus guère de secrets pour lui. Il a voulu étendre son propos du côté de l'énergie vitale qui s'avère une notion plus controversée aux yeux des scientifiques. Ainsi, il s'est aventuré du côté de l'acupuncture, de l'homéopathie, du yoga... On pourra dire qu'il a cherché à réconcilier toutes les énergies. Il est l'auteur, entre autres, de quatre ouvrages écrits en français et en anglais et de trois cents publications internationales et actes de congrès.
ROQUEBERT BERTRAND - La source du Manangarezo
Le Manangarezo serpente sur la côte Est de Madagascar. Ceux qui ont bu l'eau de sa source enchantée reviennent toujours à Madagascar pour la boire de nouveau. Parmi eux, un jeune entrepreneur aventureux a voyagé dans tous les coins de cette brousse magnifique pour construire des ponts, des routes et des bâtiments. Ce récit superbement illustré se déroule dans les années soixante-dix, peu après l'Indépendance et juste avant la descente inexorable vers le sous-développement durable.
Il raconte sa vie, ses chantiers, ses rencontres :
« J'avais vingt ans et la vie devant moi. J'avais dans la poche un ticket d'avion aller simple pour l'Océan Indien. J'allais servir la France et j'allais bien savoir changer le visage du tiers-monde »
« Parce que là-bas, sur la côte Ouest, quand la nuit tombe, le ciel, la terre et la mer se confondent, les couleurs s'estompent, le blanc et le noir se mélangent. »
Parfois drôle, toujours tendre, son histoire d'amour avec Madagascar a bouleversé sa vie, elle va certainement changer la vôtre.
L'auteur est né à Chalon-sur-Saône. De sa petite enfance à Conakry, il gardera un attachement indéfectible au continent africain. Après des études d'ingénieur à l'École Spéciale des Travaux Publics du Boulevard Saint-Germain, il part pour Madagascar effectuer son service militaire. Il y restera huit ans pour construire des ponts, des routes et des bâtiments.
Il part pour une nouvelle aventure pendant les cinq années suivantes au Mali. Depuis, Bertrand Roquebert dirige le chantier naval qu'il a créé sur la presqu'île du Cap Ferret.
PAUL XAVIER - Le procès de la Bête du Gévaudan n'aura pas lieu
1774. Un jeune juge de Tours, Charles-Henry de Tourailles, est chargé par le nouveau garde des Sceaux, le marquis de Miromesnil, de mener, dix ans après, une enquête sur les attaques et les morts dues à la bête du Gévaudan et de retrouver les hommes qui ont agi à travers cette bête pour les traduire en justice.
Pour interroger les témoins, la presse de l’époque et quelques experts, il va parcourir la France, de Montsoreau à Paris, de Versailles à Monaco et s’installer en Gévaudan, à Saugues. Au fil de son enquête, il se forgera progressivement son opinion et laissera à la fin de sa vie, un manuscrit relatant ses différents entretiens et son cheminement pour arriver à sa conclusion. C’est son lointain descendant, Pierre-Alain Tourailles, qui retrouve ce manuscrit et décide de le publier en 2022…