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AURI SAM - Jusqu'où irons-nous ?
Aujourd’hui, le chacun pour soi prédomine sur l’état d’esprit collectif. La bonne foi a laissé place à la mauvaise foi et ce n’est pas sans conséquences.
Il n’y a pas de fatalité à échouer dans la pratique de la bonne foi. Au contraire, il s’agit de mieux appréhender ses erreurs pour les contrôler dans le but de s’améliorer.
Ici, Sam AURI tire la sonnette d’alarme.
En abordant différentes situations, il propose quelques esquisses de solutions dans l’espoir que le plus grand nombre d’entre nous se saisisse de ce sujet dans le but de redonner à notre pays un nouvel élan d’humanité et soit un exemple pour les autres nations.
LE BRIS ALAIN - Finalement, j'ai envie de vivre – Ma vie avec mes deux covids longs
C’est le confinement depuis un mois. Nous sommes le vendredi 17 avril 2020. Comme d’habitude, je pars courir en fin d’après-midi. J’ai la pêche. Le printemps commence à être là. Il fait frais, mais il y a du soleil.
Je rentre et quinze minutes plus tard, j’ai des courbatures. Je me sens de moins en moins bien. Je pars me coucher. J’ai de la fièvre. J’ai mal partout. Je dors mal. J’ai le Covid.
Trois ans plus tard, la maladie est toujours là. J’ai un Covid long. Ma vie a basculé en quelques minutes et ne sera plus jamais la même. Avec un Covid long, la maladie nous domine. On n’est plus maître de son corps, du temps, de sa vie. On est comme dépossédé de tout et c’est peut-être ce qu’il y a de plus dur à vivre.
C. ASTON - Le goût de la terre - Rêverie au jour le jour et souvenirs imaginaires
La parabole du rêve du papillon de Tchouang-Tseu laisse planer un doute sur les positions respectives de l’observateur et de l’observé et, par conséquent, sur la conscience que chacun peut avoir de son existence.
C’est le fil conducteur de cette promenade poétique inspirée, au gré des voyages et des rencontres, d’une vision du monde teintée d’un animisme involontaire, témoin et reflet de la fragilité de la vie et des sentiments, du temps qui s’efface et de l’absence. Absence qui se mue parfois en une présence fidèle, comme dans les peintures chinoises s’établit une harmonie subtile entre les traits esquissés et l’espace infini dont ils suggèrent les contours.
Chaque texte s’attache à évoquer une histoire. Souvent, l’homme et la nature s’y font face au fil des saisons, comme Li Bai assis devant le Mont Jingting.
Le recueil se referme sur lui-même et laisse le lecteur s’échapper après une incursion dans son univers.