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OSTWALT SOPHIE - Ma petite chérie
Six nouvelles reprenant les histoires de jeunes filles ou femmes orphelines.
Malgré leurs soucis et leurs souffrances, elles essaient de construire leurs vies. Vont-elles y parvenir ?
VANTROYS MARC - Le Tunnel – Ou comment la Grande Guerre aurait pu se terminer un an et demi plus tôt
1914. La guerre éclate. Paul, brillant ingénieur des houillères du Nord, est mobilisé comme tous les jeunes de son âge. Les offensives successives des uns et des autres ne leur permettent à chaque fois que d’avancer de quelques centaines de mètres, sur un terrain tellement meurtri qu’il est devenu incultivable.
Paul, dont l’intelligence ne passe pas inaperçue, propose alors de creuser un tunnel. Un tunnel suffisamment large pour y faire passer, en une nuit, plus de 200 000 hommes, afin d’attaquer les Allemands à revers.
L’opération doit impérativement rester secrète.
BISSONNETTE MARIE-CLAUDE - Prends soin, un ballon blanc et quatre saisons
Marie. Quarante-cinq ans. Autrefois dentiste, belle-maman, conjointe. Maintenant veuve, retraitée et invalide. Toujours maman, fille, sœur, amie. Elle est effrayée Marie. Effrayée de ne jamais pouvoir retrouver l’amour. Quand on perd quelque chose de si important, la quête et son retour deviennent une mission. Elle passe sa vie en revue. Toute petite, dans la cave à vin de son papa à l’âge adulte, diplômée. Elle se revoit tenant la main de celui qu’elle doit laisser partir pour toujours et en lisant les textos de celui qui lui donnera l’espoir que l’amour ne meurt jamais. La vie et le deuil, l’amour et la rupture. Au bord d’un lac, les mains dans un bol de bonbons, sur un plancher de danse. En sentant la pivoine, le vent glacé de la montagne ou la douceur sucrée du macaron, elle se rappelle. Et si c’était en resongeant à notre passé que notre avenir devenait plus clair ? Parviendra-t-elle à reprendre son souffle, à retenir le temps ? Car souffle le vent et passe le temps. Et si grâce à la poésie, la boucle de notre vie se ficelait plus facilement ? Parce qu’à la fin, on aura tous vécu les mêmes choses. Alors aussi bien rêver, vivre et aimer et mettre de bons souliers, parce qu’il ne faut jamais arrêter de marcher.