Contrairement à ce que l’on pourrait croire, nos souvenirs ne sont pas la copie de nos expériences passées. Des travaux ont permis de mettre en évidence que non seulement, nos souvenirs sont des reconstructions du passé mais qu’ils peuvent être considérés comme des créations. En effet, nos souvenirs sont avant tout des inférences qui trouvent leur origine dans nos ressentis non-conscients.
Cet ouvrage reprend les expériences princeps qui ont permis d’aboutir à cette affirmation, illustrées par des exemples de la vie de tous les jours.
Cet éclairage permet de mieux comprendre pourquoi confrontés à une même situation, les témoignages peuvent diverger radicalement.

Comment qualifier ce livre ? Un essai historique, ethnologique, sociologique… ? Vous le jugerez comme bon vous semble. Empiétant sur la littérature technicienne et souvent prétentieuse des Savants, c’est sans doute son plus grand défaut.
Au-delà des évènements cosmiques, climatiques, géologiques évoqués, il apparaît utile de rappeler qu’aucune « Vérité » historique sur ce lointain passé n’est fermement établie  il n’existe aucune certitude dans l’étude de la Préhistoire qui cherche ses sources dans les cimetières de l’humanité. Ainsi, l’auteur vous propose ici une version fabuleuse relatant la lente acquisition de l’humanité par l’animal pensant. Le genre humain s’est diversifié (Tomaï, Lucy, Cro-Magnon, l’Homme de Tautavel…) avec l’évolution et la méthodique construction de la conscience, du raisonnement, de la logique pour bâtir une civilisation. L’humanité s’est construite brique par brique. À la peur éprouvée par l’animal vertical face aux forces de la nature, se sont substitués instinct, analyse, déduction, expérience et mémoire, pour en faire un bipède pensant. Le raisonnement, l’intelligence, la créativité venant s’y ajouter, ils vont générer, l’hominien.
Cette formidable aventure, quasi divine, nous a faits rois de la création dans un monde où nous prétendons maîtriser la nature.

Ils sont invités.
Par qui ? Pourquoi ? Ils ne le savent pas encore. Ils sont là, réunis par la curiosité, la prescience des choses et leur mystère. Leur imagination les arrête sur les remparts d’un château, en un jour en un lieu où l’illusion, qui abolit le temps, anime une fresque de personnages. Celle-ci, d’étape en étape, les rapproche de l’objet de leur attente.