Plongez dans l'univers de nos auteurs
PERRET BENOIT - Un pied après l'autre
Louis, jeune dealer de beuh de la région parisienne, prend soudainement conscience de sa déchéance. Sans avoir rien préparé, il s’engage sur le trottoir de la rue Saint-Jacques, emportant sur son dos, son vieux sac en désordre, contenant le peu auquel il tient. Il fuit Paris sans se retourner.
Thomas s’est retrouvé seul après le départ de Sylvie, son épouse, incapable de rester auprès de lui après ce qu’il avait fait. Il porte le poids de sa responsabilité, de sa culpabilité, de l’absence des êtres chers. Il décide enfin de se lancer sur le Chemin de Compostelle pour digérer sa peine.
Martine, dans la petite cinquantaine, est veuve depuis quelques années. Elle a repris une ferme pour s’entourer de bêtes, les pieds plantés dans la terre de son potager. Pourquoi son Michel s’est-il laissé mourir sans réagir ?
Au rythme de la marche, entre humour et émotion, vous accompagnerez ces trois protagonistes au travers de leurs réflexions. Leurs histoires se dévoilent lentement, par flash-back successifs, à la vitesse de la pensée du pèlerin, libre et vagabonde, au hasard des échanges avec d’autres, rejoints sur le Chemin.
THÉARD DOMINIQUE - Le microsillon
Alors qu’elle vide la maison de ses parents, Line retrouve un microsillon. À la retraite, les finances n’étant pas au beau fixe, elle décide de poster une annonce pour le vendre. C’est Laurent, cadre à la retraite et collectionneur qui vient le lui acheter. Lors de sa visite, il tombe sur une photo. Surpris, il reconnaît son ancienne secrétaire de direction… Pur hasard ou destin ?
Les deux retraités, socialement opposés, se lient d’amitié. Grâce à Laurent, Line va sortir de la routine et ira de surprise en surprise.
Mais va-t-elle réussir à s’ouvrir au monde inconnu que lui présente son nouvel ami ?
LELOUCH EMILE - C'est ce jour-là que tout a commencé
En fait je voulais me débarrasser des mots, ce sont eux qui ruinent notre existence et ne traduisent que partiellement nos émotions, au bénéfice d'une vibration contagieuse.
J'étais sensible au rythme qui correspondait à la musique, qui se laisse deviner, au point que le mot se dépouille de sa virginité.
Les grands sentiments se réclament toujours de ce qui existe de plus modeste et de plus humble.
Ils n'exigent pas une parure, mais une réponse appropriée à un éventuel échange...
Le mot revêtait une incitation à prendre la plume, dans toutes les circonstances de ma vie.
Qui s'inscrivait, en lettres de feu, en dégageant de délicieux parfums orientaux.
Le texte [...] suivait souvent la musique pas à pas, mais comme une ombre,
Semblable à Orphée, il ne fallait pas se retourner, de crainte de voir finir l'extase.
Après avoir eu son prix Conservatoire national supérieur de musique de Paris, l'auteur a obtenu successivement, en parallèle de son activité de concertiste, une licence, une maitrise, et un certificat d'aptitude de directeur d'école nationale. Après avoir été journaliste au Parisien, il a commencé une thèse d'État sur Claudel et la musique.