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de RADIGUÈS JEAN - Le Trait Haut
En panne, au milieu de nulle part, je suis réveillé à l'aube par le Petit Prince. La soixantaine, il raconte ses dernières rencontres, à la recherche du Très Haut.
Chaque entrevue est la source d'échanges et de réflexions sur le monde dans lequel nous vivons. Elles dénoncent les injustices, les disparités entre riches et pauvres, la violence, l'abus de pouvoir, l'immigration, le non-respect des libertés et des droits de l'homme.
Le Trait Haut interpelle notre égocentrisme et évoque l'existence de Dieu. L'essence est peut-être de se mettre à l'écoute de ce message d'Amour « Aimez-vous les uns les autres ». Souche de notre humanisme, il se dessèche dans un désert d'indifférence. Pourquoi ne pas adhérer à ce souffle d'espérance, de liberté, d'égalité et de fraternité ?
Né en février 1956, au sein d'une fratrie de cinq garçons, la jeunesse de Jean de RADIGUÈS est bercée par la musique classique, le sport et le scoutisme. Timide, le silence mure son adolescence avant de découvrir le charme discret de la mixité. Architecte de formation, il garde une âme de bâtisseur et une grande sensibilité. Fier de ses cinq enfants et de leurs onze petites pépites, il partage son rêve de vivre dans un monde plus juste et plus beau.
PERRON GISELE - 74 jours pour...
La mort m’a renversée le 10 mars 2015. Cette nuit-là, mon fils unique de 26 ans est décédé brusquement.
Que faire du temps qui persiste après le drame ? Tout ce temps qui était jadis destiné à le rendre heureux, lui qui était si vulnérable, emprisonné dans son lourd handicap. Que pouvais-je faire maintenant que je n’avais plus à veiller sur lui ?
J’ai longtemps piétiné sur le chemin du désespoir, jusqu’au jour où j’ai décidé de prendre la route avec mon mari. Le deuil m’avait écrasée, mais le voyage a nourri ce temps vidé de son sens.
74 jours pour avaler des kilomètres en voiture ou à pied dans les États du Sud-Ouest américain. 74 jours pour apprivoiser la souffrance.
C’est à coups de paysages magnifiques, de clins d’œil de mon Olivier, et paradoxalement, d’échanges tumultueux avec ma mère qui subissait son propre drame à des kilomètres de moi, que mon fardeau s’est allégé et mon bagage de souvenirs réconfortants s’est enrichi.
Je vous invite à découvrir ma véritable odyssée vers l’espoir d’un mieux-être.
Fa DIESE - Le roitelet à l'assaut du social
Être une assistante sociale n'est pas facile tous les jours. Nous sommes sans cesse confrontés à la détresse humaine et à la précarité. Mais j'ai choisi de montrer dans ce témoignage, un aspect plus facile d'accès pour vous chers lecteurs, sur le ton de l'humour, tout simplement parce que je ne voulais pas « faire pleurer dans les chaumières ».
Vous y découvrirez le fonctionnement parfois délirant de certains centres médico-sociaux dans lesquels j'ai pu exercer, mais aussi l'évolution du travail social, qui est passé d'une autonomie totale à une mise sous tutelle étouffante.
Le social reste un sujet sensible dans notre société, bien qu'il soit au coeur de nos échanges quotidiens. C'est avec une certaine originalité que j'ai souhaité aborder le sujet notamment en vous parlant de ce métier qui reste encore mal connu de tous.
Aujourd'hui à la retraite, Fa Dièse a le corps qui se fait entendre, les bobos se déclarent et écrire se trouve être un excellent remède pour oublier ses maux. Elle retrace ici une partie de sa vie sur une période durant laquelle la société a beaucoup évolué.