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BERNARD ALEXANDRA - Les opposés s'attirent
Aujourd’hui âgée de 19 ans, Elena doit combattre ses démons et tenter de se reconstruire.
Alors qu’elle n’avait que trois ans, Elena perd sa maman dans un accident de voiture. Depuis, elle souffre d’une amnésie temporaire. À l’adolescence, sa relation toxique avec un garçon un peu plus âgé, lui laisse de lourdes séquelles psychologiques.
Un soir, alors qu’elle est de sortie avec son amie Lola, un jeune homme l’enlève. Qui est-il ? Que veut-il ? Son visage lui est familier, mais impossible pour elle de se rappeler. Il s’agit pourtant de son amoureux d’enfance, Maximiliano. Lui, il ne l’a pas oubliée, et il est prêt à tout pour l’aider à se souvenir de ces années envolées.
CAMPOY LEA - La lueur du Soir
Un amour impossible ? Il a fait naitre en elle tout ce que l'amour implique, bien qu'ils ne se soient jamais aimés.
Puisque les sentiments périssent là ou les mots se succèdent, l'auteure rend en ces textes, ce qu'ils lui ont toujours volé : les émotions.
Chaque texte a une saveur, une histoire, une date qui lui est propre. Dans toutes les tourmentes que réservent les mots, les âmes sensibles trouveront en ce recueil, un refuge ou les rêves sont d'étranges milieux sereins. Comme une nécessité à la survie, La lueur du soir apparait comme une échappatoire pour retranscrire chaque larme enfouie sous le silence. D'une sincérité frappante qui ne peut être le fruit d'un mensonge, on y voit les dérives pesantes des nuits condamnées à l'écriture.
Âgée de 17 ans, Léa Campoy est en classe de terminale. Utilisant l'écriture comme échappatoire depuis sa plus tendre enfance, l'auteure a déjà écrit deux romans à la fin du collège. C'est depuis son entrée au lycée qu'elle a commencé à rédiger des poésies de la même manière qu'elle écrivait à l'âge de 10 ans. Elle vous présente son premier recueil de textes La lueur du soir dans lequel elle se raconte sur deux années (2018-2020).
COLLINET-GRIBLIN JEAN-FRANCOIS - Léontine
« Considère, mon amour, jusqu’à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah ! Malheureux, tu as été trahi, et tu m’as trahie par des espérances trompeuses ».
Pourquoi fallait-il que ces premières phrases des Lettres portugaises m’accompagnent ma vie durant ? Et comment se fait-il que, dans les passions amoureuses, souvent les amantes font naufrage dans un don d’elles-mêmes inouï de générosité, quand les amants arrivent à se retenir au bord de la falaise et à se rétablir sur la terre ferme ? Et enfin, et surtout, Léontine, une de mes aïeules, grandie à la mesure de mon admiration adolescente, ne devint-elle pas dans mon imagination la religieuse des Lettres portugaises, au point que je lui ai voué une ferveur qui ne pouvait s’achever qu’en roman. Elle, amoureuse d’abord, adorée, puis délaissée, abandonnée, et alors femme bafouée, persécutée par la communauté des vertus inquisitoriales, tombée à terre, fut piétinée par tout un village, se redressa seule et, la haine vaincue et la victoire consommée, finit par entrer dans le si merveilleux esprit d’enfance qui ne croit qu’en aimer, ne voit que l’invisible et n’entend que les voix du silence.