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ROQUEBERT BERTRAND - La source du Manangarezo
Le Manangarezo serpente sur la côte Est de Madagascar. Ceux qui ont bu l'eau de sa source enchantée reviennent toujours à Madagascar pour la boire de nouveau. Parmi eux, un jeune entrepreneur aventureux a voyagé dans tous les coins de cette brousse magnifique pour construire des ponts, des routes et des bâtiments. Ce récit superbement illustré se déroule dans les années soixante-dix, peu après l'Indépendance et juste avant la descente inexorable vers le sous-développement durable.
Il raconte sa vie, ses chantiers, ses rencontres :
« J'avais vingt ans et la vie devant moi. J'avais dans la poche un ticket d'avion aller simple pour l'Océan Indien. J'allais servir la France et j'allais bien savoir changer le visage du tiers-monde »
« Parce que là-bas, sur la côte Ouest, quand la nuit tombe, le ciel, la terre et la mer se confondent, les couleurs s'estompent, le blanc et le noir se mélangent. »
Parfois drôle, toujours tendre, son histoire d'amour avec Madagascar a bouleversé sa vie, elle va certainement changer la vôtre.
L'auteur est né à Chalon-sur-Saône. De sa petite enfance à Conakry, il gardera un attachement indéfectible au continent africain. Après des études d'ingénieur à l'École Spéciale des Travaux Publics du Boulevard Saint-Germain, il part pour Madagascar effectuer son service militaire. Il y restera huit ans pour construire des ponts, des routes et des bâtiments.
Il part pour une nouvelle aventure pendant les cinq années suivantes au Mali. Depuis, Bertrand Roquebert dirige le chantier naval qu'il a créé sur la presqu'île du Cap Ferret.
OSTWALT SOPHIE - Ma petite chérie
Six nouvelles reprenant les histoires de jeunes filles ou femmes orphelines.
Malgré leurs soucis et leurs souffrances, elles essaient de construire leurs vies. Vont-elles y parvenir ?
LELOUCH EMILE - C'est ce jour-là que tout a commencé
En fait je voulais me débarrasser des mots, ce sont eux qui ruinent notre existence et ne traduisent que partiellement nos émotions, au bénéfice d'une vibration contagieuse.
J'étais sensible au rythme qui correspondait à la musique, qui se laisse deviner, au point que le mot se dépouille de sa virginité.
Les grands sentiments se réclament toujours de ce qui existe de plus modeste et de plus humble.
Ils n'exigent pas une parure, mais une réponse appropriée à un éventuel échange...
Le mot revêtait une incitation à prendre la plume, dans toutes les circonstances de ma vie.
Qui s'inscrivait, en lettres de feu, en dégageant de délicieux parfums orientaux.
Le texte [...] suivait souvent la musique pas à pas, mais comme une ombre,
Semblable à Orphée, il ne fallait pas se retourner, de crainte de voir finir l'extase.
Après avoir eu son prix Conservatoire national supérieur de musique de Paris, l'auteur a obtenu successivement, en parallèle de son activité de concertiste, une licence, une maitrise, et un certificat d'aptitude de directeur d'école nationale. Après avoir été journaliste au Parisien, il a commencé une thèse d'État sur Claudel et la musique.