Historiquement, L'Aube métisse renvoie à un changement de paradigme qui a débuté lors de la chute de l'empire aztèque sous le règne de Moctezuma, symbolisé par l'union de Cortés et de la Malinche. Cette aube évoque un changement d'ère, celle du grand métissage entre les peuples d'Amérique, les Espagnols, au Sud, et les Français, au Septentrion. Un métissage scellé par l'union du blé et du mais, du Christ et de Quetzalcoatl. Axe du mais dont l'itinéraire va du Mexique central jusqu'en territoire wendat pour se perdre ensuite dans les échos de la Boréalie auxquels répondent des présences invisibles et la figure inquiétante du Carcajou, maitre des paradoxes, des commencements et des crépuscules.
C'est à ce voyage poétique, géographique et anthropologique que vous convie L'Aube métisse à travers mes pérégrinations dans le territoire, l'esprit des lieux et mon travail avec des chamans. L'Aube se conçoit dans l'orgasme des crépuscules et est un métissage de tous nos héritages à l'ultime Occident de l'Eldorado spirituel.
Enseignant en littérature au collégial, auteur de la thèse Les racines amérindiennes de l'imaginaire québécois, animateur de poésie, récipiendaire en 2019 du prix de poésie du Festival Montréal en Lumière, rédacteur d'articles dans des revues et officiant lors de cérémonies autochtones, Luc LAVALLÉE prépare un spectacle, deux romans et un essai.
Vous pouvez découvrir d'autres oeuvres poétiques et musicales sur les sites suivants :
http://jubilarium.blogspot.com et aubemetisse.com
La photographie de la page couverture a été réalisée par l'artiste Diane Jutras à partir d'un masque créé par l'auteur et illustrant l'union du Nord et du Sud et l'esprit du mais.

Les Dupuis, une famille comme les autres, nouvellement installée, fait face à un drame qui les confronte à une nouvelle réalité. Comment réagiront-ils à ces imprévus ? Comment seront-ils affectés par tous les changements drastiques ? Maintenant à leur nouvelle école, Luc et Daniel, vivront des expériences qui les sortiront de leur confort et leur ouvriront les portes d'un nouveau monde. Phillwell, professeur de développement personnel de l'institution, initiera ses étudiants au développement de soi, qu'il présentera sous un nouveau jour, ce qui saura peut-être les inspirer... Les hauts et les bas de l'existence de chacun parsèment leur route d'émotions qui retiennent leur attention. La reconnaissance du soi et son acceptation sont les pierres d'assise de notre personnalité en plein développement. Comment s'y retrouver ? Est-ce que nos amis sauront prendre conscience de leur cheminement ? L'information partagée par Phillwell sous forme d'outils universels et appuyée par les expériences de la réalité de chacun, y trouvera toute sa pertinence. Jusqu'ou devront-ils aller pour comprendre ? C'est au travers de leurs péripéties que nous serons les témoins privilégiés de leur évolution. Surprise, étonnement, rire, peur, frustration et amour soulèvent ou retiennent notre pas au quotidien. Souvent nous croyons être les seuls en interaction avec la nature de nos inconforts, jusqu'à réaliser que chacun, chaque être, livre son combat, juste à lui. Comment se sentir moins seul tout en découvrant notre unicité ? L'illusion de la solitude remplit souvent tous les pixels de notre perception. Comment voir au travers de ce filtre si puissant ?
L'auteur, Dominic Philibert, vous présente aujourd'hui son premier livre. Cela aura pris 35 ans de découvertes et de cheminement conscient pour en arriver à écrire un tel livre. Son parcours éclectique lui a été d'une grande utilité. Dès son jeune âge, cinq ans pour être plus précis, il fut interpellé par le monde de la spiritualité et par sa vastitude. Le chemin menant à l'ouverture de notre conscience étant ce qu'il est, c'est après plusieurs tentatives : voyages, études, formations, différents emplois et changements de carrières, que l'auteur est arrivé à trouver le moyen de communiquer adéquatement les idées et émotions qui l'ont habité depuis tout ce temps. Ce livre en est le fruit.

Clermont-Ferrand, 1990. Lui, c’est Christophe, bien que le temps vienne de lui sculpter dix-sept ans sur les épaules, il reste encore des choses à polir. Plus guitariste que lycéen, il vit bien au milieu du clan de sa bohème, chacun se reconnaissant dans la paresse de l’autre. Viendra pourtant le moment de quitter les habitudes du bistrot, l’odeur de l’expresso sur les vestes, et d’attraper son Bac en plein vol, puisqu’on atteint la cible toujours à la dernière seconde. D’une main, dire adieu au cercle privé de Godefroy de Bouillon, de l’autre, ouvrir les volets de son été. Là-bas, ce sont les portes de Castelsarrasin qui vont lui ouvrir l’appétit de l’oisiveté, si précieuse dans son assiette, qu’il va même en partager l’abondance avec Fifi l’ami d’enfance. Au fur et à mesure que leurs journées s’étirent et n’en finissent pas, toute la petite musique intérieure va s’en trouver peu à peu, intimement bien désaccordée. Jusqu’à elle, celle qu’on n’attendait pas, blonde comme un blé, de l’azur plein la pupille. Vanessa, c’est d’abord un prénom, et très vite la couleur des sentiments. Le trouble d’une vie face à la moitié de cet homme qu’il n’est pas encore. Et cela, quelles que soient les fièvres dont l’amour se régale, qu’il ait décidé de vous soutenir le regard ou pas, qu’il vous supplie de résister autant que lui céder du terrain. Des questions qui vont dormir debout, se planter dans les yeux, comme des chansons de Jean-Jacques Goldman.