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LEHEMBRE STEPHANE - Du kangourou au menu - La saga Douille
Venez découvrir l’Australie au travers de ce mélange de faits historiques et d’aventures romanesques.
Suivez Glenn Douille au volant de son roadtrain, un camion de plus de cinquante mètres de long Billy et sa rencontre avec un aborigène et sa destinée Walter, en état post-traumatique après son retour de la guerre qui retrouve goût à la vie avec la construction de la Great Ocean Road Chang, un immigré chinois répondant à l’appel de la ruée vers l’or mais aussi Victoria et son mal du pays.
Aventures, romance, action, histoire, préparez-vous au dépaysement avec la Saga Douille.
FRANCHI ALAIN - Le roi est mort, vive la reine - De la peur au XXIe siècle
Les crises se succèdent. Elles détruisent les organisations qui faisaient la fierté des pays libéraux lors des trente glorieuses : l’Éducation nationale, la santé et la libre circulation des hommes et des marchandises. Elles étaient perçues comme les mamelles garantes de l’abondance de biens de consommation pour un nombre toujours croissant d’individus. La progression des consciences dans l’échelle des savoirs et l’accès à la consommation de masse promettaient le bonheur et la paix : chacun devait pouvoir progresser, chacun devait pouvoir améliorer son niveau de vie sans avoir besoin de préempter les richesses de ses voisins. Cette machinerie mise en place par les démocraties libérales paraît déréglée. Pire, elle échappe de plus en plus à ses mandants, uniformisant irrésistiblement les vies des citoyens et rendant de plus en plus invivable l’environnement.
La décroissance serait inéluctable. L’Homme peut-il reprendre en main son destin afin d’échapper à cette fatalité ?
F-C-S LUDWIG SEBASTIEN - Le rêve de Kuèhopeh - L’étreinte indigène d’un guerrier autochtone
Il est dit que lorsqu’une forêt pousse, elle ne fait aucun bruit. Il en est de même de nous tous qui, en aimant, anonymes et silencieusement affairés, portons le monde.
Ainsi les actes les plus anodins, ceux les moins valorisés, les plus anonymes et portés en silence devant les défis journaliers, sont là tout ce qui élève le monde. Si les actes de simple bon sens n’avaient pas lieu aux étendues de par le monde, celui-ci serait en proie d’un destin plus funeste qu’on ne lui connaît, l’obscurité actuelle. Sans quoi nous ne serions là à pousser plus avant le prélude des nobles luttes remportées de nos ancêtres, le libre rêve de voir l’homme investir sa condition fraternelle.
Car oui, tous nous portons le monde ! Il est de notre responsabilité de le rendre à la juste mesure de ce que nous sommes capables de fournir. Et nous ne saurions imaginer jusqu’à quel état de gloire l’humanité serait si chacun de nous en venait à l’entraide, la réciprocité, la reliance les premières assises nouvellement bâties sur les ruines décadentes de ce monde désormais ancien. Et quand bien même, lorsque dans le brasier de celui-ci, l’on ne peut s’exprimer convenablement, ce n’est alors que lorsqu’en exil, en recul de celui-ci que nous pouvons nous faire comprendre, d’où on puisse véritablement s’entendre, lorsque reposés sont les esprits.
Si nous sommes en conflit, je t’en prie, allons ensemble en cet exil jusqu’à renouer d’avec la paix ! Afin, qu’à nouveau, l’on puisse se voir comme frères et qu’ensemble, sur l’ancien, les ruines nous donnent de rebâtir ce monde.