Plongez dans l'univers de nos auteurs
BUISSON REGIS - Stagiaire dans l’enfer vert - Numéro deux à Manaus
Nouvellement affecté comme jeune capitaine dans une unité parachutiste de forces spéciales et alors que la guerre semble inévitable dans le golfe Persique, l'auteur est envoyé contre toute attente en formation au Brésil pour y suivre un stage considéré comme l'un des plus durs au monde : le stage de survie et de combat en jungle de Manaus.
Dans un cadre très éloigné de ses références pédagogiques, il n'y est plus qu'un numéro confronté à la nature sauvage, au stress et à son pire ennemi, lui-même.
L'adage « à entrainement difficile, guerre facile » prend alors ici tout son sens, et ce stage devient ainsi une redoutable école de vie et de résilience pour laquelle il nous partage son expérience.
À sa sortie de St Cyr, Régis BUISSON sert dans les chasseurs alpins ou il acquiert tous les diplômes militaires de haute montagne. Après quelques années, il est recruté pour ses compétences dans les forces spéciales et devient spécialiste de la survie et du combat en milieu difficile. Il acquiert surtout une résilience qui l'aidera toute sa vie et en particulier lors de sa seconde carrière dans de grands groupes industriels pour la gestion de crise.
ROTURIER PATRICK - Le vent courait en longues mèches sur la plage déserte
L’imagination jaillit souvent de l’inattendu, de ces instants fugaces qui nous interpellent : une silhouette esquissée, une ombre fugitive fuyant sous la lumière des réverbères, le flot assoupi des étudiants vers les amphis, un regard qui s’évade au-delà du paysage qui défile, l’anonymat des foules connectées, ou encore la beauté d’un ciel chargé. Ces moments vous saisissent sans prévenir, offrant la promesse d’une histoire, l’exutoire d’un trop-plein d’émotions, ou l’étreinte d’un sentiment intense. Amour, souvenir, douceur, colère : tous se nourrissent de ces instants éphémères qui racontent la vie.
À travers l’alchimie de l’écriture, entre élan et recul, fluidité et obstacles, allitérations douces ou abruptes, les mots et les phrases, ligne après ligne, dessinent l’atmosphère d’un univers. Les poèmes de ce recueil, dans leur dispersion et leur désordre apparent, tissent une intimité universelle, mêlant instants précieux, souvenirs nostalgiques et un regard amusé sur nos faiblesses humaines.
CHALA MESSAOUD - J'avais six ans le 1er Novembre 1954
Témoin de terribles événements, l'auteur, un jeune Kabyle âgé de six ans le 1er novembre 1954, révèle les atrocités d'une guerre oubliée. Ainsi ce livre dénonce-t-il l'instauration du Code de l'indigénat dès l'occupation de l'Algérie par la France en 1830. Ce Code était même une forme déguisée de l'esclavage, vu que les indigènes n'avaient pas les mêmes droits que les colons !
Ce roman jette aussi l'opprobre sur la politique du gouvernement (socialiste) en place au début du conflit - Pouvoirs spéciaux accordés à l'armée française en février 1956, institutionnalisation de la torture à la suite de la bataille d'Alger en 1957... - et condamne l'atrocité des fellagas vis-à-vis des indigènes instruits et favorables aux Français...
Enfin, ce récit vilipende la dictature mise en place par le FLN dès le début de l'indépendance, et le racisme brulant de ce parti unique, à l'encontre de la communauté berbère, qui était la seule à s'opposer à leur politique...
Un ouvrage bouleversant, lié aux heures les plus sombres de l'Histoire.
Fils d'un instituteur de l'école publique de l'Algérie française, l'auteur commence son cursus scolaire en Grande Kabylie, et l'achèvera à l'université de Censier, à Paris.
Professeur certifié - hors classe - de lettres modernes, il raconte ici les moments forts de la guerre d'Algérie, qu'il a vécus, enfant...