Plongez dans l'univers de nos auteurs
CINTU ANGELINA-ET-GHJUVANNA - Les sœurs de l'ombre
Il est ambitieux de relater sa vie, son enfance afin de répondre aux quêtes d'identité, d'amour, d'équilibre et de confiance.
Certes, nous savons qu'aucun parcours de vie n'est linéaire ou exemplaire. Le nôtre s'est inscrit dans une constance lancinante de la douleur et de choix de vie construits sur le seul exemple masculin, toxique...
Cet environnement malsain a profondément meurtri nos corps et nos esprits. Toutefois, comme de véritables guerrières, nous avons choisi d'écrire nos histoires et de partager nos vécus à travers cet ouvrage. Malgré des marques indélébiles, notre ambition commune a toujours été de vaincre la médiocrité.
Nous sommes deux soeurs, avec deux histoires à la fois distinctes par nos âges mais étroitement liées par notre vécu. Nous souhaitons partager avec chacun de vous les méandres de notre vie, nos tourments, nos drames mais aussi quelques fragments heureux qui ont induit notre résilience conjointe et nous ont donné la force et le courage d'écrire ce livre.
AURI SAM - Jusqu'où irons-nous ?
Aujourd’hui, le chacun pour soi prédomine sur l’état d’esprit collectif. La bonne foi a laissé place à la mauvaise foi et ce n’est pas sans conséquences.
Il n’y a pas de fatalité à échouer dans la pratique de la bonne foi. Au contraire, il s’agit de mieux appréhender ses erreurs pour les contrôler dans le but de s’améliorer.
Ici, Sam AURI tire la sonnette d’alarme.
En abordant différentes situations, il propose quelques esquisses de solutions dans l’espoir que le plus grand nombre d’entre nous se saisisse de ce sujet dans le but de redonner à notre pays un nouvel élan d’humanité et soit un exemple pour les autres nations.
BOUILLON ANNE-NATACHA - La femme balafrée
« Elle est belle votre cicatrice. »
Non, non et NON. Une cicatrice n’est pas belle. Une fleur est belle. Des jambes sont belles. Une perle, une pierre sont belles. Une pensée peut être belle, une attention aussi, un paysage, un coucher de soleil, une simple journée, mais pas une cicatrice. Une cicatrice peut sembler fine, nette, plate, mais pas belle. Ce n’est pas quelque chose qu’on met dans un vase puis qu’on hume, qu’on admire et qu’on regarde s’épanouir. Une cicatrice ça défigure. Sauf que celle-là n’est pas sur le visage. Alors on dit quoi ? Elle dénature ? Elle balafre ? Elle dé-je-ne-sais-quoi ? Ne dites jamais à une femme balafrée que sa crevasse qui rature la peau est belle.
La première empreinte est la preuve de la naissance : le nombril.
Puis au fil des années, des accidents, des maux, les balafres se multiplient sur tout le corps. Ces marques qui souffrent, qui s’incrustent, qui nous éprouvent, qui interrogent. Toutes ces cicatrices pourraient nous transformer en pantin. Mais non, encore NON. Il reste la tête, Alouette, pour écrire, décrire ses souffrances et ses souvenirs.