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SASSON ELIE - Les sens de l'amour
Philippe, un ingénieur brillant, est marié à Alice, une architecte de talent. Ils ont une fillette de deux ans. Tous trois habitent un appartement bourgeois parisien et mènent une vie harmonieuse et ordonnée. La réception d'un SMS qui ne lui était pas destiné bouleverse le quotidien de Philippe.
Entre le besoin de comprendre, celui de ne pas s'effondrer et de continuer à avancer, Philippe tente de se reconstruire à travers différentes rencontres amoureuses malgré la perte de tous ses repères.
Elie SASSON s'est lancé dans l'écriture en 2010. Après quatre années d'études d'art dramatique, il a écrit, produit et interprété la pièce de théâtre Le meilleur amant que tu aies eu ? sur la scène de deux salles parisiennes.
Il renoue avec l'écriture à travers ce premier roman assurément sensuel, mêlant suspense et émotions, sur fond de prostitution moderne et banalisée.
MARY FC - Déconnexion - Tome 2 : L'Archange du Web
À la fin du premier tome, le Mouvement a conduit la moitié de l’humanité à se déconnecter des utilisations addictives d’Internet, remettant en question un modèle de développement inique et destructeur.
Alors que l’horloge du Mouvement est mystérieusement relancée, l’Internet mondial est de plus en plus régulé par « l’Archange du Web », une créature numérique qui semble avoir échappé à son créateur.
La « bande des cinq » chercheurs à l’origine du Mouvement va tenter d’empêcher l’accomplissement d’une anticipation autoréalisatrice apocalyptique tout en essayant de survivre aux représailles des puissants de ce monde qui redoutent le chaos engendré par une déconnexion, totale cette fois…
BOUILLON ANNE-NATACHA - La femme balafrée
« Elle est belle votre cicatrice. »
Non, non et NON. Une cicatrice n’est pas belle. Une fleur est belle. Des jambes sont belles. Une perle, une pierre sont belles. Une pensée peut être belle, une attention aussi, un paysage, un coucher de soleil, une simple journée, mais pas une cicatrice. Une cicatrice peut sembler fine, nette, plate, mais pas belle. Ce n’est pas quelque chose qu’on met dans un vase puis qu’on hume, qu’on admire et qu’on regarde s’épanouir. Une cicatrice ça défigure. Sauf que celle-là n’est pas sur le visage. Alors on dit quoi ? Elle dénature ? Elle balafre ? Elle dé-je-ne-sais-quoi ? Ne dites jamais à une femme balafrée que sa crevasse qui rature la peau est belle.
La première empreinte est la preuve de la naissance : le nombril.
Puis au fil des années, des accidents, des maux, les balafres se multiplient sur tout le corps. Ces marques qui souffrent, qui s’incrustent, qui nous éprouvent, qui interrogent. Toutes ces cicatrices pourraient nous transformer en pantin. Mais non, encore NON. Il reste la tête, Alouette, pour écrire, décrire ses souffrances et ses souvenirs.