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DESROCHERS GUY - Splendeurs, déclin et disparition de la ville de Dé
Peu de gens connaissent l’existence de la ville de Dé. Même son nom ne dit rien à personne. Pourtant, elle fut à son époque, l’une des plus importantes cités du Canada. Son rayonnement était tel que la ville avait attiré Gaspard de la Nuit, l’enfant de Maurice Ravel. Même Elvis Presley y a fini, quoique d’une façon anonyme, ses jours. Se souvient-on de son célèbre observatoire astronomique qui a confirmé pour la première fois l’existence d’animaux lunaires ? Qui se souvient aujourd’hui de son jardin botanique ou de son célèbre musée du scaphandrier ? Personne !
Ce livre est là pour vous révéler toutes ces splendeurs du passé.
BUFFARD NATHALIE - À fleur de vie
Écrire me donne le sourire
Croire qu’à présent les mots couchés
Offre l’amplitude d’une vie nouvelle
Accepter l’expression à la fois douce et chahutée
Souffler le doute et saluer la rime nouvelle
Une multitude d’accents nouveaux
Libère le vaste champ non exploité
Tantôt riche ou parfois mièvre rien n’est plus beau
Que l’assonance imprévisible
Pour accueillir sa volupté
Ravissement face aux paroles telle une mélodie
La musique s’écrit mot après mot
Douce et fine page blanche se fait berceau de la parodie
Délivrant des affres du passé et ainsi faire naître la magie
VALLAR CHRISTOPHE - Nous avions dix-sept ans
Clermont-Ferrand, 1990. Lui, c’est Christophe, bien que le temps vienne de lui sculpter dix-sept ans sur les épaules, il reste encore des choses à polir. Plus guitariste que lycéen, il vit bien au milieu du clan de sa bohème, chacun se reconnaissant dans la paresse de l’autre. Viendra pourtant le moment de quitter les habitudes du bistrot, l’odeur de l’expresso sur les vestes, et d’attraper son Bac en plein vol, puisqu’on atteint la cible toujours à la dernière seconde. D’une main, dire adieu au cercle privé de Godefroy de Bouillon, de l’autre, ouvrir les volets de son été. Là-bas, ce sont les portes de Castelsarrasin qui vont lui ouvrir l’appétit de l’oisiveté, si précieuse dans son assiette, qu’il va même en partager l’abondance avec Fifi l’ami d’enfance. Au fur et à mesure que leurs journées s’étirent et n’en finissent pas, toute la petite musique intérieure va s’en trouver peu à peu, intimement bien désaccordée. Jusqu’à elle, celle qu’on n’attendait pas, blonde comme un blé, de l’azur plein la pupille. Vanessa, c’est d’abord un prénom, et très vite la couleur des sentiments. Le trouble d’une vie face à la moitié de cet homme qu’il n’est pas encore. Et cela, quelles que soient les fièvres dont l’amour se régale, qu’il ait décidé de vous soutenir le regard ou pas, qu’il vous supplie de résister autant que lui céder du terrain. Des questions qui vont dormir debout, se planter dans les yeux, comme des chansons de Jean-Jacques Goldman.