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MALFROY-CAMINE BERNARD - Réunion de Famille - Finalement la Vie est Belle
Pierre a toujours l'âge qu'il avait lorsqu'il est mort en montagne : 21 ans. Il aurait trois ans de moins que moi. Nous étions très proches, lui ma soeur et moi. Lorsque j'ai terminé ce livre, j'avais tout juste passé 66 ans. Lorsque l'histoire que je raconte a vraiment commencé, j'en avais 25. Et lorsque la réunion de famille a finalement eu lieu, j'en avais 54. Il m'aura fallu 11 années de plus pour relater cette histoire, pour que ce point final n'en soit pas un, mais soit une façon de passer le flambeau si l'on peut dire. Ce flambeau, c'est le souvenir de mon frère Pierre, mort avec deux de ses amis - une cordée entière - dans la magnifique Barre des Écrins, durant ce bel été 1978. Biographie: Bernard Malfroy-Camine, né en France en 1952, vit aux États-Unis avec sa femme et ses cinq enfants depuis 1984. Il se définit volontiers comme «père de famille par amour, entrepreneur par passion, neurobiologiste par vocation, marathonien par masochisme, américain par hasard, et polytechnicien par accident». Basé à Boston, capitale de la biotechnologie, il est impliqué dans plusieurs startups dans ce domaine en France, où il se rend souvent. Il a écrit en Anglais son premier livre, Marathoning through life, mais a éprouvé le besoin d'écrire en français le deuxième : Réunion de Famille - Finalement la Vie est Belle.
Marie-Laure GOMIS STEPHANE-MORIN-ET - Dans tes yeux
Un job en or en moins de 30 minutes ? C'est trop beau pour être vrai. Et pourtant, c'est ce qui vient d'arriver à Charlie, Julia, Claire-Marie et Antoine, quatre quadragénaires que rien ne prédisposait à se rencontrer.
Bienvenue à la Aetheling, banque prestigieuse et de renom !
C'est en se plongeant dans l'histoire de cette société qu'ils vont rapidement se rendre compte que leur arrivée n'est pas forcément due au hasard.
Mais que leur cache-t-on ?
Une chose est certaine, leur vie sera totalement bouleversée et une grande amitié les unira à jamais...
F-C-S LUDWIG SEBASTIEN - Le rêve de Kuèhopeh - L’étreinte indigène d’un guerrier autochtone
Il est dit que lorsqu’une forêt pousse, elle ne fait aucun bruit. Il en est de même de nous tous qui, en aimant, anonymes et silencieusement affairés, portons le monde.
Ainsi les actes les plus anodins, ceux les moins valorisés, les plus anonymes et portés en silence devant les défis journaliers, sont là tout ce qui élève le monde. Si les actes de simple bon sens n’avaient pas lieu aux étendues de par le monde, celui-ci serait en proie d’un destin plus funeste qu’on ne lui connaît, l’obscurité actuelle. Sans quoi nous ne serions là à pousser plus avant le prélude des nobles luttes remportées de nos ancêtres, le libre rêve de voir l’homme investir sa condition fraternelle.
Car oui, tous nous portons le monde ! Il est de notre responsabilité de le rendre à la juste mesure de ce que nous sommes capables de fournir. Et nous ne saurions imaginer jusqu’à quel état de gloire l’humanité serait si chacun de nous en venait à l’entraide, la réciprocité, la reliance les premières assises nouvellement bâties sur les ruines décadentes de ce monde désormais ancien. Et quand bien même, lorsque dans le brasier de celui-ci, l’on ne peut s’exprimer convenablement, ce n’est alors que lorsqu’en exil, en recul de celui-ci que nous pouvons nous faire comprendre, d’où on puisse véritablement s’entendre, lorsque reposés sont les esprits.
Si nous sommes en conflit, je t’en prie, allons ensemble en cet exil jusqu’à renouer d’avec la paix ! Afin, qu’à nouveau, l’on puisse se voir comme frères et qu’ensemble, sur l’ancien, les ruines nous donnent de rebâtir ce monde.