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BENDONGUÉ FRED - Up Rock - Histoire de danse, histoire d’une vie
Il y a quarante ans, le hip-hop allait régler la respiration d'une partie de la jeunesse de France. Une contre-culture qui existait à peine aux yeux des médias et pas du tout aux yeux des professionnels de la danse. L'enjeu politique des combats de l'époque, porté notamment par la marche pacifique de 1983 « pour l'égalité, contre le racisme », puis celle reconduite l'année suivante « convergence 84 pour l'égalité » passeront sur le terrain culturel.
Il y a quarante ans, les travailleurs sociaux pour la plupart militants et de gauche, vont se raccrocher à cet élan de la société civile et vont impulser des motivations artistiques. Le passage de la rue à la scène de la danse hip-hop en fera partie avec en toile de fond un véritable enjeu culturel et politique. Marcel Notargiacomo, acteur culturel militant et Pierre Deloche, chorégraphe, ont été visionnaires et grâce à leur force de conviction vont imaginer aux Minguettes, à Vénissieux en 1984 la création « Kaskadanse » qui sera la première rencontre entre la danse hip-hop et la danse contemporaine.
(Re) découvrez un pan de l'histoire du hip-hop tombé dans l'oubli.
De la rue à la scène, Fred Bendongué fait ses armes avec le mouvement hip-hop de la génération 80 mais dépasse très vite les cadres et se fabrique une empreinte... cette empreinte indélébile qui fait de son mouvement, un mouvement abouti, plein et chargé d'émotion. Sa carrière est marquée par des rencontres et des défis qu'il a toujours su relever. Parce que la danse est un moyen d'expression, Fred Bendongué s'emploie à donner sa vision du monde qui l'entoure. Il est le premier chorégraphe français et issu de la danse hip-hop à être récompensé outre-Atlantique avec le Bessie Awards en 1996.
SIMEON MURIEL - La vie trépidante de Marguerite
Marguerite vient d'avoir 80 ans. Âge fatal ? ou la satisfaction d'une vie bien remplie ? À peine le temps de s'en inquiéter qu'un évènement des plus contrariants l'amène à reprendre ses armes de combattante. Yvonne, sa grande amie, a été placée en Ehpad, elle doit l'en faire sortir à tout prix.
Marguerite est une contemporaine de l'émergence de la lutte des femmes et de celle des homosexuels. Son militantisme a changé le cours de sa vie. Alors, révoltée par le traitement qui est réservé aux personnes âgées, elle se demande : à quand la lutte des vieux ?
Avec ses copines, Yvonne sauvée de l'enfermement, et Diane, l'excentrique, Marguerite nous ouvre les portes de leurs vies, de leurs envies, de leurs extravagances. Loin de brosser un tableau édulcoré de la vieillesse, elles nous dévoilent leurs ressentis face aux assauts du temps, leurs petits arrangements avec cette réalité et surtout cette folle envie de profiter de l'instant présent.
Dans ce récit, les souvenirs viennent nourrir le présent, les temps se mélangent, révélant l'épaisseur des êtres et leur permanence à travers les âges.
La vieillesse, loin d'être un état d'obsolescence avancé, se révèle comme une richesse, favorisant le recul sur le monde, le détachement face aux contraintes sociales et le sens de la dérision.
Entrez dans leur univers et vous en sortirez grandi·e, apaisé·e et heureux·se.
Ancienne infirmière devenue psychosociologue, Muriel SIMEON est une professionnelle de la Gestion des Ressources Humaines et de l'accompagnement des personnes. Ce roman est le premier qu'elle publie.
REIBEL AUDREY - Maman s'appelle torchon !
Un enfant chamboule une vie. Quentin l’a fait de façon exponentielle pour la nôtre !
Quentin a 23 ans, il est autiste mais pas autiste de haut niveau. Il a un handicap mental associé, il est très peu verbal. Chaque jour qui passe est un combat contre l’autisme.
Son parcours est à la fois difficile et merveilleux.
Avec sincérité, transparence et un peu d’humour, ce témoignage retrace cette lutte incessante à chaque grande étape de sa vie avec mes ressentis et les difficultés rencontrées.
J’ai l’espoir que ce livre change, ne serait-ce qu’un peu, le regard que l’on peut porter sur l’autisme mais aussi qu’il permette aux pouvoirs publics de prendre conscience de l’urgence à mener une vraie politique d’inclusion pour les personnes autistes.