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DELAGRÉE MARCEL - La Noë-Blanche, bourg nouveau du XIXe siècle
En 1800, la France n’a pas de routes. C’est Napoléon Bonaparte qui va commencer la création d’un réseau routier en 1811. Mais de l’autre côté de la Manche, en Angleterre, commencent à se développer les chemins de fer. Mais en France, ils n’apparaîtront qu’au Second Empire. Ce développement entraîne alors le désenclavement de nombreuses zones rurales ainsi que le déplacement de la population vers les villes.
C’est ainsi que la commune de la Noë-Blanche naît en 1852. Mais ce n’est pas la seule à naître au XIXe siècle en Ille-et-Vilaine. Elles sont au nombre de vingt-deux.
À travers ce texte historique et documenté, l’auteur revient sur l’histoire de cette commune et son évolution.
AUBÉ ALAIN - Nouvelles d’un pays breton
Plongez dans ce recueil de nouvelles dont les anecdotes ont été glanées durant 50 ans vécus lors des vacances passées dans le Golfe du Morbihan, en particulier dans le village de Locmariaquer.
Découvrez ce coin de Bretagne authentique où les vies maritime et paysanne se complètent avec bonheur. En écoutant le folklore et les légendes de ce pays Vannetais, vous ne pourrez qu’en apprécier la richesse.
FRANCHI ALAIN - L'union européenne, salut des nations européennes à leur crépuscule ?
L’Union européenne est née d’une ambition : partager les ressources primaires et mettre en concurrence les pactes sociaux pour assurer leur transformation en biens de consommation de la manière la plus efficace possible. Les pactes réunis au sein du marché de l’Union n’avaient pas les mêmes objectifs : les uns voulaient renouer avec la puissance de leur passé glorieux, les autres voulaient seulement améliorer le pain quotidien de chacun, mais l’Union réussissait à fonctionner tant bien que mal.
La chute du mur de Berlin a modifié l’essence de l’Union européenne : elle s’orienta vers la construction d’un projet fédéral. Depuis, pour les pays les plus bureaucratisés, l’objectif est de transférer toujours plus de charges sur le compte collectif de la fédération pour les autres, il s’agit de consolider l’unité du marché et les conditions de concurrence qui le régule. Ces deux ambitions ne sont pas compatibles si bien que l’Union voit sa place dans le monde régresser d’année en année au point que son existence est aujourd’hui menacée.
Dans cet essai, l’auteur s’interroge et dénonce ainsi une Union bureaucratique qui assassine l’Union politique et se révèle incapable de répondre à ses objectifs : réunir les moyens primaux pour nourrir chacun de ses membres afin de développer une industrie forte au service d’un marché unique, non globalisé.