Plongez dans l'univers de nos auteurs
AMALOU CHARLOTTE - Apprendre et servir - Ou Kafka au Ministère
Charlotte, jeune femme ambitieuse, est recrutée comme cheffe de bureau dans un ministère. Elle découvre un service loufoque, dirigé par un chef et son adjointe qui ne semblent pas avoir de limite.
Rêve-t-elle ? Évoluent-ils dans un monde parallèle ? C’est ce qu’elle va tenter de découvrir.
C. HANNA - Dysphoria
Mélanie, cartésienne et binaire, enterre sa meilleure amie Lana, victime d'un accident de la route. Le regard happé par l'appel d'une mystérieuse sépulture, son univers stable et sécurisant bascule, lorsque Johanna, une jeune femme transidentitaire, que l'indifférence, la solitude et le rejet ont conduite au suicide, percute sa vie.
Des premières sensations à la terreur, de la colère à la bienveillance, un lien empathique se tissera entre les deux femmes.
Mélanie se mettra en quête du chemin de vie perdu, afin que Johanna puisse retrouver la sérénité et que cessent le tourment et l'oubli...
Hanna a grandi secrètement dans l'esprit de Patrick. Ensemble, ils se sont construit une forteresse pour une protection mutuelle. Après son premier ouvrage, Hanna le miroir de ma vie, l'auteure assume pleinement sa transidentité, et tisse jour après jour sa vie sociale.
BOUILLON ANNE-NATACHA - La femme balafrée
« Elle est belle votre cicatrice. »
Non, non et NON. Une cicatrice n’est pas belle. Une fleur est belle. Des jambes sont belles. Une perle, une pierre sont belles. Une pensée peut être belle, une attention aussi, un paysage, un coucher de soleil, une simple journée, mais pas une cicatrice. Une cicatrice peut sembler fine, nette, plate, mais pas belle. Ce n’est pas quelque chose qu’on met dans un vase puis qu’on hume, qu’on admire et qu’on regarde s’épanouir. Une cicatrice ça défigure. Sauf que celle-là n’est pas sur le visage. Alors on dit quoi ? Elle dénature ? Elle balafre ? Elle dé-je-ne-sais-quoi ? Ne dites jamais à une femme balafrée que sa crevasse qui rature la peau est belle.
La première empreinte est la preuve de la naissance : le nombril.
Puis au fil des années, des accidents, des maux, les balafres se multiplient sur tout le corps. Ces marques qui souffrent, qui s’incrustent, qui nous éprouvent, qui interrogent. Toutes ces cicatrices pourraient nous transformer en pantin. Mais non, encore NON. Il reste la tête, Alouette, pour écrire, décrire ses souffrances et ses souvenirs.