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THÉARD DOMINIQUE - Le microsillon
Alors qu’elle vide la maison de ses parents, Line retrouve un microsillon. À la retraite, les finances n’étant pas au beau fixe, elle décide de poster une annonce pour le vendre. C’est Laurent, cadre à la retraite et collectionneur qui vient le lui acheter. Lors de sa visite, il tombe sur une photo. Surpris, il reconnaît son ancienne secrétaire de direction… Pur hasard ou destin ?
Les deux retraités, socialement opposés, se lient d’amitié. Grâce à Laurent, Line va sortir de la routine et ira de surprise en surprise.
Mais va-t-elle réussir à s’ouvrir au monde inconnu que lui présente son nouvel ami ?
MABWAKA MEDARD - Huit ans d'incarcération au Congo Brazzaville 2004-2012
Ces huit ans d'incarcération furent pour nous une période de dure épreuve jamais rencontrée depuis la naissance. Qu'à cela ne tienne, les quatre chapitres de cet ouvrage sont liés les uns aux autres.
Le premier vous explique l'arrestation et la privation de liberté qui s'en suit. Il est question de décrire comment les services spéciaux de sécurité parviennent à ôter la liberté aux personnes incarcérées sans respecter les textes de lois.
Le deuxième chapitre révèle les conditions de vie déplorables dans lesquelles se trouvent les détenus. Ils font l'objet d'actes de cruauté de la part de ceux qui sont censés les protéger.
Quant au troisième chapitre qui décrit le détenu politique et son régime pénitentiaire, il fait allusion aux processus physiologiques du prisonnier politique.
Pour conclure, vient la notion de libération, expliquée ici comme l'action de rendre plus libre celui qui était privé de liberté.
Tous ces faits relatés constituent l'ensemble des actes de la dictature et ses conséquences.
Medard Mabwaka Egbonde est né le 12 Décembre 1959 à Bosukwele dans la Collectivité de Ndolo-Liboko, commune de Budjala district du Sud-Ubangi, dans la province de l'Équateur. Il est diplômé en Théologie de l'Université Simon Kimbangu à Kinshasa en République démocratique du Congo.
SOULIER FRANCOIS - Trop jeune pour être une ombre
J’ai lu Le seigneur des anneaux. Je ne suis allée à aucun cours pendant trois jours. Le roman m’a captivée, comme aucun autre, jamais.
Les personnages sont si beaux, si nobles.
Leur inexistence me fait cruellement souffrir. Ici, pas une parcelle de réincarnation.
Ce livre est si triste. Tous ses espoirs sont déçus.
Gandalf est mort, il n’a pas touché assez de cœur.
Frodon n’est jamais parti, il devient peu à peu un spectre.
Et Aragorn Elassar n’est pas venu.
Il n’y a plus que des orcs qui grouillent de partout et qui ne le savent pas. Ils ne se rendent pas compte de ce qu’ils sont.
Les neuf rois des hommes ont été emportés et tous les hommes avec eux. Il ne reste plus que Sauron.
L’Entreprise étend ses ténèbres sur cet âge. Elle nous avale. Nous sommes les ombres qui lui appartiennent. Nous, nous tous, nous ne saurons jamais ce que nous aurions pu être. L’Entreprise, avec notre intelligence, nous a vidés de notre substance. Nous ne sommes que des marionnettes qui n’ont jamais su réfléchir. Nous sommes des pantins incapables de s’unir, incapables de seulement y penser. Elle nous a volés, elle nous a ruinés et rien ne peut l’arrêter.