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BEAURIEUX CLAUDE - Le spectre de Janus
Xavier, sexagénaire quelque peu asocial, mélomane, pianiste amateur mène une existence plate de pré-retraité, en terre aveyronnaise.
Un soir, il rencontre par pur hasard, Béatrice, une femme qui va l’entraîner vers une cascade d’imprévus. Dans un état similaire au sien, après un veuvage compliqué, elle va se lier d’amitié avec lui avant que leur amour n’éclate au grand jour. Ils se retrouvent alors emportés par un tourbillon de sentiments contradictoires.
CHAMAND MIGUY - L'Homme qui pleure
Il pleure... de temps en temps... exceptionnellement ou jamais... Il sait pleurer, tout comme la femme, ni plus, ni moins, cela fait partie de sa nature d'être humain... Et pourtant, autour de lui, tout s'accorde pour l'empêcher de libérer cette émotion... Être témoin d'un homme qui pleure reste très émouvant et nous rappelle juste que nous venons tous de la même source : notre humanité.
Écrire c'est comme ouvrir une vanne et laisser couler la vie qui sort de soi [...] Écrire, marcher, voyager... au coeur de la vie... chercher, comprendre, accepter et grandir pour partager avec l'autre. Écrire c'est marcher vers sa propre liberté pour l'offrir tout simplement.
Née en 1958 à La Réunion, l'auteure partage sa vie entre la France et cette ile de grandes émotions. Depuis toujours, les mots sont pour elle synonymes de magie, de force et de liberté totale vers son être intérieur.
Graph' par l'artiste : Puler
PIRUS JANA - Mission accomplie
« Je ne sais combien d’années exactement ont passé. Sûrement un grand nombre. Je ne suis plus du tout la même après le recyclage géant dont je fais le récit dans mon livre précédent. La personne que j’ai été autrefois est pour moi comme une étrangère que j’ai connue dans une ancienne existence et que j’ai quasi complètement oubliée.
[…]
J’ai vécu en effet tant de choses, j’ai été si secouée qu’il me fallait un recul véritable pour que tout se décante. Il fallait laisser du temps au temps pour une intégration et un mûrissement intérieur réel. Et il me fallait aussi et surtout, une vraie et longue période de repos pour préserver mon équilibre psychique qui, à force d’être malmené, aurait fini peut-être par être sérieusement ébranlé. C’est pourquoi je remercie mon inconscient d’avoir accepté de jouer le jeu pendant de si longues années. Je le remercie de m’avoir véritablement laissée vivre de si longues années sans plus se mêler de rien. »