Plongez dans l'univers de nos auteurs
GAZAN CHRISTIAN - Que s'étendent mes ailes
« Nous sommes un peuple, une colonie, la trame d’une histoire incroyable, fascinante et terrifiante. Nous sommes la vie, nous sommes sa victoire, nous les survivants de la bêtise et du mépris d’une autre forme de vie. Nous avons traversé les âges, les océans, nous nous sommes multipliés au sein d’un rite simple. Le soleil, les vents et les mers témoignent de notre présence et de notre rôle. Nous n’avons pas le don de la parole, nous avons l’équilibre et l’éloquence d’une vie qui se conjugue au présent. Nous ne laissons rien et nous ne détruisons rien non plus. »
À travers le parcours des oiseaux auxquels nous pouvons nous identifier, ce récit retrace les étapes d’une vie avec ses combats, ses doutes et ses victoires.
PORGE JULIETTE - Courir
Tilo, jeune garçon, est témoin de mystérieuses explosions qui réduisent en cendre les deux seules villes qu'il connaisse. Aveuglé par l'horreur et la peur, il court se réfugier au coeur de la forêt.
Depuis, il survit seul dans ce refuge qui est devenu son monde. Rythmés par la recherche de nourriture et les vagabondages, ses jours sont pauvres en distraction, mais une chose l'anime cependant : courir.
Surtout utile pour chasser au début, courir est devenu pour lui un moyen de s'amuser, de tester ses capacités, et repousser ses limites.
Cet enfant, devenu adolescent se questionne face à sa situation et son immuable solitude. Est-il le seul survivant de ces explosions ? Parviendra-t-il à sortir de la solitude dans laquelle il a grandi ?
Née à Paris en 1997, l'auteure est ingénieure chimiste, malgré son parcours scientifique, la littérature a toujours fait partie de ses passions.
CESALLI SEVERINE - Le déni qui tue - Ou comment penser l'impensable
En se basant sur six récits inspirés de sa pratique pédopsychiatrique suivis d’éclairages théoriques, Séverine Cesalli vous propose de plonger sans jugement dans ce monde intrapsychique où dénis et réalités internes et externes s’entrechoquent pour le meilleur et pour le pire, en abordant différents types de dénis tels que le déni climatique, l’inceste, la maladie et bien d’autres.
Pourquoi fait-on du déni ? Notre perception de la réalité est beaucoup plus influencée que nous ne le pensons par nos désirs, nos besoins et nos craintes. Le déni au sens psychanalytique est une défense de nature psychotique, un rempart utile pour permettre à la majeure partie du psychisme de continuer de fonctionner, mais au prix d’un clivage d’une partie de la réalité et d’une partie de nous-même, ce qui peut s’avérer destructeur. Dans le langage usuel, en revanche, le déni renvoie à toute une gamme de défenses variées.
Que faire face au déni ? Avec une meilleure connexion à nous-mêmes et aux autres, avec une meilleure compréhension des processus qui mènent au déni, il est possible de mieux faire face à la réalité et de trouver plus de bien-être, de souveraineté et de liberté intérieure.
De même, face aux difficultés à venir pour l’humanité, plutôt que privilégier les défenses faciles du déni et de l’évitement, une meilleure adaptation à la réalité nous aide à penser ce qui nous paraissait impensable, à nous y préparer, à améliorer notre maturité collective ainsi que notre résilience… et qui sait, peut-être même à modifier positivement la trajectoire de l’humanité ?