Plongez dans l'univers de nos auteurs
KÜNZI GILBERT - Le chômage, ça me travaille ! Les Soliloques de Gédéon Michu, typographe au chômage
Peut-on parler du chômage sur un ton léger lorsque l'on sait que plus de 13 millions de chômeurs sont recensés dans l'Union européenne ? Que l'on ne s'y trompe pas ! En dépit de son titre extravagant, ce livre ne porte pas vraiment sur le chômage. C'est avant tout un ouvrage humoristique qui a pour but de souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité de nos vies.
Grâce à l'humour, l'exagération ou le ridicule, les paradoxes, les contresens et les jeux de mots, l'auteur expose et critique les travers des gens ou des chômeurs imaginaires qu'il décrit, et qui se débattent dans des situations extravagantes, tragicomiques ou burlesques.
Pour son plus grand plaisir, et le vôtre chers lecteurs, l'auteur a concocté une série de tableaux humoristiques de situations qui semblent souvent contraires au bon sens mais qui pourtant, peuvent être vraies.
Gilbert Kunzi est né en 1945 à Genève ou il vit depuis toujours. Après un apprentissage de compositeur-typographe et des spécialisations de linotypiste et de correcteur, il a obtenu une licence en géographie, puis un diplôme d'études avancées en éducation des adultes. Au cours de sa carrière professionnelle, il a occupé divers postes de direction dans les Ressources humaines. Pendant plus de douze ans, il a été directeur du service de santé du personnel d'une grande administration. Il est l'auteur et le coauteur de deux ouvrages professionnels. Avec un ami historien, il s'est livré également à des recherches en toponymie qui ont abouti à la publication de six ouvrages.
NOTTEBOHM EUGENIE - Osez! Comment le cancer du sein transforma la petite fille en femme
En 2015, Eugénie Nottebohm n'a que 47 ans lorsqu'on lui diagnostique un cancer du sein. Cette annonce la mènera à de véritables changements qu'elle retrace à travers ce récit.
L'auteure revisite les événements de sa vie pour lesquels la maladie a donné un nouvel éclairage. Elle y explore les émotions et les prises de conscience déclenchées par le diagnostic, et plus tard, par les traitements. Elle dévoile les outils qui l'ont aidée à dépasser les angoisses générées par ce qui se trouve être l'inconnu : les traitements et la maladie. Eugénie explique également comment elle a su accueillir la maladie avec sérénité et gratitude. Elle y partage ce chemin que le cancer lui a ouvert et qui l'a doucement poussée à explorer sa féminité tout en réalisant son rêve d'acheter un voilier, vaincre ses peurs pour apprendre à naviguer en solitaire et à larguer les amarres pour des traversées océaniques. Elle décrit comment la pratique de la voile et de l'art, le voyage et les rencontres l'ont soutenue pendant cette période particulière de sa vie.
Le récit d'Eugénie Nottebohm invite le lecteur à plonger au plus profond de lui-même et à accepter de montrer ses fragilités pour en dégager la force qui permet de croquer la vie à pleines dents.
Née en 1968, Eugénie Nottebohm est docteur en sciences zoologiques, art-thérapeute et artiste. Après avoir exercé en Belgique comme consultante en environnement, comme art-thérapeute et animatrice dans une Maison de Soins et de Repos, elle fonde en 2020 la petite entreprise « L'Art itinérant d'Eugénie » qui allie ses passions : la voile, l'art et les sciences naturelles. Elle a participé à plusieurs expositions individuelles et collectives.
Photo de couverture : Mélanie Patris.
DALSACE ROBERT - Guerre 14-18 - Journal d'un médecin auxiliaire
Cet ouvrage retrace le quotidien d'un combattant français pendant la première guerre mondiale. L'auteur, Robert Dalsace (1897-1996), fut mobilisé en août 1916, alors qu'il n'avait pas encore
19 ans. Étudiant en médecine, il fut donc dirigé vers une formation de médecin auxiliaire. Il assuma cette fonction jusqu'à sa démobilisation en juillet 1919. Le journal qu'il a tenu couvre toute cette période. Pour lui, le vrai combat commença en avril 1918, dans la Somme, lorsqu'il se trouva pour la première fois sous le feu de l'ennemi.
Il nous décrit, dans un style plein de sensibilité, la dureté des combats, les pertes innombrables de vies humaines, ou encore l'attente impatiente de la relève. Il nous fait partager son désarroi face aux ravages persistants de l'ypérite, ce gaz pernicieux utilisé par les Allemands.
Quand le conflit toucha à sa fin, l'auteur découvrit la nature dévastée, les maisons endommagées, les infrastructures détruites par l'ennemi en fuite, et surtout les mines et les dispositifs prêts à exploser sans avertir... Le journal s'achève sur l'occupation en Allemagne, avec une analyse intéressante de l'accueil de l'armée française par les autochtones.
Robert Dalsace fut décoré de la Croix de guerre pour son courage, son dévouement et ses grandes qualités professionnelles.