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CORTIAL FRANCOIS - Hôtel de la Gare
Après le tourbillon de la fin des années soixante, alors que l'on s'apprête à vivre une nouvelle décennie, Paul Moreuil, de plus en plus lassé par son métier d'architecte, ne trouve plus sa place dans cette société de consommation de masse totalement contraire à ses valeurs, et dans laquelle il est de bon ton de paraitre et de posséder.
Il décide un beau soir de faire une pause et monter dans le premier train, sans destination précise. Il s'arrête à Fontenay, petite ville discrète et attachante, perdue au coeur de la France heureuse des années soixante-dix, dont personne ou presque ne connait l'existence.
Durant ces longs mois d'absence, il met en application la devise de sa défunte Tante Marguerite : se contenter du strict nécessaire et délaisser autant l'inutile que le superflu.
Il fermera cette parenthèse et en ressortira totalement transformé, connaissant la véritable valeur des choses, avec dans ses bagages, douze portraits de personnages, réels ou imaginaires, à qui il attribuera des vies parfois singulières, parfois tragiques mais toujours pleines d'humanité. Il en naitra un premier roman, écrit chaque soir dans sa petite chambre sous les toits.
Après la publication de trois romans, François Cortial revient aujourd'hui avec un nouvel ouvrage au travers duquel il continue de faire voyager le lecteur dans une époque passée.
BISSONNETTE MARIE-CLAUDE - Prends soin, un ballon blanc et quatre saisons
Marie. Quarante-cinq ans. Autrefois dentiste, belle-maman, conjointe. Maintenant veuve, retraitée et invalide. Toujours maman, fille, sœur, amie. Elle est effrayée Marie. Effrayée de ne jamais pouvoir retrouver l’amour. Quand on perd quelque chose de si important, la quête et son retour deviennent une mission. Elle passe sa vie en revue. Toute petite, dans la cave à vin de son papa à l’âge adulte, diplômée. Elle se revoit tenant la main de celui qu’elle doit laisser partir pour toujours et en lisant les textos de celui qui lui donnera l’espoir que l’amour ne meurt jamais. La vie et le deuil, l’amour et la rupture. Au bord d’un lac, les mains dans un bol de bonbons, sur un plancher de danse. En sentant la pivoine, le vent glacé de la montagne ou la douceur sucrée du macaron, elle se rappelle. Et si c’était en resongeant à notre passé que notre avenir devenait plus clair ? Parviendra-t-elle à reprendre son souffle, à retenir le temps ? Car souffle le vent et passe le temps. Et si grâce à la poésie, la boucle de notre vie se ficelait plus facilement ? Parce qu’à la fin, on aura tous vécu les mêmes choses. Alors aussi bien rêver, vivre et aimer et mettre de bons souliers, parce qu’il ne faut jamais arrêter de marcher.
JOIGNY RICHARD - Les maskililis
« Maman, maman, après ton départ, nous avons revu les « petits enfants » de l'autre jour... On est sortis pour leur parler mais plus ils avançaient vers nous, plus ils reculaient... C'était étrange... ».
Évadez-vous à travers cette histoire décalée, qui se perpétue de génération en génération, racontée chez des indigènes d'un « pays fantôme » qui avance à reculons.
Issu d'une vieille famille guyanaise qui prend ses racines à Iracoubo, Richard JOIGNY est né à Cayenne en Guyane française. Il y a fait toute sa scolarité, du primaire au secondaire puis a poursuivi ses études supérieures en France. Il a exercé au ministère de l'Intérieur avant de travailler à la mairie d'une petite commune rurale en tant que secrétaire général.
Ancien de l'Union des Jeunes pour le Progrès, et ex-membre du Rassemblement pour la Guyane dans la République, il fait partie des Guyanais qui restent marqués par le Gaullisme.