Plongez dans l'univers de nos auteurs
BRÉCHET JEAN-PIERRE - Trésorières
Quelle meilleure façon que sous forme de sonnets en alexandrins et en octosyllabes pour révéler la beauté et la sensualité des femmes ?
Bakayah KOUBI - Alpha Condé - La confidence d'une imposture
La Guinée est un magasin aux rideaux baissés. Furtivement, on distingue des silhouettes coloniales qui vident les étagères et efflorent la dignité des pieds. Juste une boutique comme motif d’apaisements, car dehors, cerveaux dégarnis, on regarde de travers. L’ethnocentrisme de par son mécanisme de fonctionnement, est le vrai métier. On est persuadé de ses valeurs parce que chaque élection correspond à la saison des morts inutiles.
Un pays à 400 partis politiques opte pour le réveil de la nullité, la théorie de l’échec, dont l’analyse porte sur la chaleur volcanique de notre instinct animal. Or, nous sommes tous à la recherche des mêmes réponses. On nous amadoue avec les mœurs de l’esclavage et de la colonisation pour poursuivre notre propre univers carcéral : Diplômes français, uniformes militaires français, robes juridiques françaises, armes de guerre françaises, langue et prénoms français : tout est étranger pour contenir le volcan populaire national.
À l’état de vie, l’abominable comédie pour la liste des colonies qui n’échappera guère à la sentence des mots : dictature, troubles électoraux, mascarades, violences policières dans la débrouillardise de la lâcheté intellectuelle, tableau ou ironie.
BRUSLÉ JACQUES - L'université du « Bon vieux temps » - Souvenirs d’un étudiant à la Sorbonne (1950-1960)
Depuis quelque temps, l’Université française est fortement décriée dans les médias et souffre d’un certain discrédit dans l’opinion publique à la suite notamment des prises de positions politiques de plusieurs enseignants notoirement connus mais aussi des multiples manifestations violentes des étudiants.
En tant qu’ancien étudiant de la Sorbonne devenu enseignant-chercheur, j’ai voulu rappeler ce qu’était l’Université, il y a quelques décennies, lorsque la Sorbonne était unanimement respectée et admirée en qualité de « Temple du savoir » et « Haut lieu de la Connaissance » dans les domaines scientifiques et littéraires.