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MIGUET ANNE - Ma mère, ma vive, ma louve
Ma mère en trois cris mère, vive, Louve.
L’histoire de Marie, quatre-vingt-dix bougies. Marie, les trois quarts de sa belle vie à être mère.
Anne, moi, l’aînée, son unique fille puis, trois fils. Mais autre chose aussi. Femme dans le vent de la vie. Vive, grande Vivante.
Louve, plus encore que femme, courant avec les loups. Louve à la fois fidèle et libre.
Marie la retenue, l’endurante, la passionnée, la généreuse en secret.
Peut-on parler d’une telle mère, de la chute, de la mort ? De l’immense ressac de la cérémonie des larmes et des bénédictions ? Qui enterre d’un seul tenant. De cette haute-lice d’AIMER qui fut comme en sourdine l’anagramme de toute la vie de MARIE. Et de la dame des lettres reconnue par ses pairs.
Non sa mort n’a pas clos la mémoire des muses.
Son secret d’être femme et forte, à la charnière de deux siècles, danse à la chaleur.
Entre lecteur averti, entre et sois bienvenu. Il se pourrait qu’ici ton énigme se réchauffe. Écrire est un pari que nous chanterons à plusieurs voix. Car il s’agit de vivre et non de mourir.
BRUSLÉ JACQUES - L'université du « Bon vieux temps » - Souvenirs d’un étudiant à la Sorbonne (1950-1960)
Depuis quelque temps, l’Université française est fortement décriée dans les médias et souffre d’un certain discrédit dans l’opinion publique à la suite notamment des prises de positions politiques de plusieurs enseignants notoirement connus mais aussi des multiples manifestations violentes des étudiants.
En tant qu’ancien étudiant de la Sorbonne devenu enseignant-chercheur, j’ai voulu rappeler ce qu’était l’Université, il y a quelques décennies, lorsque la Sorbonne était unanimement respectée et admirée en qualité de « Temple du savoir » et « Haut lieu de la Connaissance » dans les domaines scientifiques et littéraires.
BIGEARD JEAN-MAURICE - Mémoire d'un cinéphage
Un cinéphile est, en règle générale, un être pondéré qui fréquente de paisibles ciné-clubs, s’habille en tweed, fume la pipe, ne jure que par les Cahiers du cinéma, et vénère des valeurs solidement établis tels que Fritz Lang, Murnau ou encore Hitchcock. Jean-Maurice, lui, est un véritable ciné-addict, notre homme, non-fumeur de pipe et à la vêture passe-partout, court depuis l’adolescence les cinémas de quartiers, dévore les fanzines mal ronéotypés, amasse VHS et DVD improbables et hante les festivals cinématographiques à travers l’Europe entière.
Dans ces confessions amusées, Jean-Maurice nous entraîne dans cette quête infatigable qui le mène, de salle en salle et de film en film, à la poursuite de l’émotion rare. Dans son sillage, c’est tout un cinéma baroque et coloré, et bien souvent oublié des manuels officiels, que nous (re) découvrons.
Entrez vite, la séance est sur le point de commencer…