Plongez dans l'univers de nos auteurs
GISSELEVOY LUC - Petites histoires du dérisoire
Un ministre en vue piégé par une « sextape »... Des amours enfantines et adolescentes contrariées... Des écologistes aux prises avec la réalité rurale... Des vieillards indignes et érotomanes qui s'aiment en pleine pandémie... Un gagnant qui perd tout... Un montreur d'ours qui finit ou il a commencé... Une femme des années 50 qui se perd en se réalisant... Un homme simple qui joue absurdement sa vie en pleine débâcle du printemps 1940... des S.D.F aux héroismes mortels... Une fille de banlieue qui échappe au déterminisme d'une manière irrévocable... Un scientifique et un Néandertalien qui se retrouvent par-delà les dizaines de millénaires ou une présidente de la République dont le succès masque de terribles échecs, tous sont autant de petits univers ou l'histoire singulière de chaque personnage se conjugue avec l'Histoire éternelle du dérisoire humain.
L'auteur offre au lecteur une illustration en vingt-et-une nouvelles de ces héros modernes dont Lacan nous disait qu'ils accomplissent « des exploits dérisoires dans une situation d'égarement ».
Ces petites histoires du dérisoire dont toute ressemblance entre les personnages et la réalité serait purement fortuite, nous proposent le regard acéré et ironique d'un auteur qui reste malgré tout d'un optimisme amusé...
Après une carrière de journaliste radio, de professeur et de cadre de la fonction publique, Luc Gisselevoy se consacre aujourd'hui à la littérature. Depuis sa retraite campagnarde, il publie sa première oeuvre, aussi divertissante que cruellement lucide.
MONTET ADRYEN - Dix-sept ans et onze mois
Davidy, jeune poète et penseur amateur, se confie une dernière fois sur son vécu, sa situation actuelle et sa philosophie de vie.
Malgré les abandons et les idées suicidaires, il réussit à se relever grâce à Antoinette, une vieille dame qui l’accueille chez elle et le traite comme son propre fils.
Progressivement, son être ne vit plus parmi les autres, et Davidy meurt socialement, contre son gré.
La jalousie et le sentiment d’injustice blessent son ego démesuré, ce qui le conduit dans un océan de haine, où ses démons deviennent ses amis les plus fidèles. La déchéance est envoûtante, mais aussi fatale, puisque Davidy en suffoque et s'y noie petit à petit.
Son enfer intérieur l’assassine et le dévore. Dans la nuit du 26 décembre, l’adolescent s’enfonce et sombre dans les profondeurs de ses plaies béantes…
JOIGNY RICHARD - Les maskililis
« Maman, maman, après ton départ, nous avons revu les « petits enfants » de l'autre jour... On est sortis pour leur parler mais plus ils avançaient vers nous, plus ils reculaient... C'était étrange... ».
Évadez-vous à travers cette histoire décalée, qui se perpétue de génération en génération, racontée chez des indigènes d'un « pays fantôme » qui avance à reculons.
Issu d'une vieille famille guyanaise qui prend ses racines à Iracoubo, Richard JOIGNY est né à Cayenne en Guyane française. Il y a fait toute sa scolarité, du primaire au secondaire puis a poursuivi ses études supérieures en France. Il a exercé au ministère de l'Intérieur avant de travailler à la mairie d'une petite commune rurale en tant que secrétaire général.
Ancien de l'Union des Jeunes pour le Progrès, et ex-membre du Rassemblement pour la Guyane dans la République, il fait partie des Guyanais qui restent marqués par le Gaullisme.