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SYRIEYX BEATRIX - L'École à l'envers ! Ne me laisse pas seul au bord du chemin !
« Une situation de communication authentique dans une langue étrangère. »
C'est ainsi qu'une inspectrice générale de l'Éducation Nationale décrit la méthode pédagogique originale et novatrice mise en oeuvre par l'auteure dans ses classes d'allemand. Le professeur devient le metteur en scène de la réussite de ses élèves, en développant leur sens de l'autonomie et des responsabilités, ainsi que leur créativité. Mais cette méthode dépasse les murs de l'école. L'auteure nous invite à la prolonger en empruntant ce chemin, pour grandir ensemble à tout âge.
Née à Paris, Béatrix Syrieyx, franco-allemande de naissance, s'est spécialisée dans la communication et le rôle de la langue dans la construction de l'élève. Professeure certifiée hors-classe, elle a enseigné l'allemand en collège et lycée, à Trappes, Rambouillet, Buc (Lycée franco-allemand), Versailles etc. Ses projets sont nombreux. Parmi eux : création d'une section européenne « allemand » et classe « bilangue » (allemand-anglais), échanges franco-allemands. Elle est également conseillère pédagogique, formatrice de formateurs MAFPEN, tutrice de professeurs en difficulté « Prévention, Aide, Conseil » (projet piloté par l'Académie de Versailles), représentante des professeurs au C.A., à la Commission permanente et au projet d'établissement.
F-C-S LUDWIG SEBASTIEN - Le rêve de Kuèhopeh - L’étreinte indigène d’un guerrier autochtone
Il est dit que lorsqu’une forêt pousse, elle ne fait aucun bruit. Il en est de même de nous tous qui, en aimant, anonymes et silencieusement affairés, portons le monde.
Ainsi les actes les plus anodins, ceux les moins valorisés, les plus anonymes et portés en silence devant les défis journaliers, sont là tout ce qui élève le monde. Si les actes de simple bon sens n’avaient pas lieu aux étendues de par le monde, celui-ci serait en proie d’un destin plus funeste qu’on ne lui connaît, l’obscurité actuelle. Sans quoi nous ne serions là à pousser plus avant le prélude des nobles luttes remportées de nos ancêtres, le libre rêve de voir l’homme investir sa condition fraternelle.
Car oui, tous nous portons le monde ! Il est de notre responsabilité de le rendre à la juste mesure de ce que nous sommes capables de fournir. Et nous ne saurions imaginer jusqu’à quel état de gloire l’humanité serait si chacun de nous en venait à l’entraide, la réciprocité, la reliance les premières assises nouvellement bâties sur les ruines décadentes de ce monde désormais ancien. Et quand bien même, lorsque dans le brasier de celui-ci, l’on ne peut s’exprimer convenablement, ce n’est alors que lorsqu’en exil, en recul de celui-ci que nous pouvons nous faire comprendre, d’où on puisse véritablement s’entendre, lorsque reposés sont les esprits.
Si nous sommes en conflit, je t’en prie, allons ensemble en cet exil jusqu’à renouer d’avec la paix ! Afin, qu’à nouveau, l’on puisse se voir comme frères et qu’ensemble, sur l’ancien, les ruines nous donnent de rebâtir ce monde.
JACQUES GERALD - Orphée, quelques saisons en enfer
Dans l’enfer d’une cité oubliée, « Orphée », un prof retraité et veuf tombe malencontreusement sur trois ados malicieuses, les « Eurydice ». Elles tentent de soutirer au vieil homme le code de sa carte bancaire par la torture mais échouent. Cet événement marque le début d’une alliance improbable. Ensemble, ils cherchent à échapper aux griffes de leur enfer urbain, portés par l’esprit combatif d’Orphée.
Attention, le destin est capricieux, et un geste d’Orphée pourrait bien les précipiter à nouveau dans les abysses de leur cité-prison.
Une histoire de résilience et de rédemption, où le passé et le présent se confrontent, et où chaque regard en arrière peut être lourd de conséquences.