Plongez dans l'univers de nos auteurs
FRIGAU JOANIE - Que l'obscurité soit !
Comme beaucoup d'ados, Cécilia est une jeune fille mal dans sa peau. Les épreuves qu'elle affronte la détruisent petit à petit, et la mènent au suicide...
Un moment dans le temps, entre la vie et la mort, lui offre la possibilité de faire un point sur sa vie, de voir le « Mal » mais aussi tout le positif qui l'entoure et qu'elle ne voyait plus, aveuglée par les souffrances de son quotidien.
Bienvenue, dans la tête de Cécilia, une ado, qui ne croit plus à la vie, une ado pour qui se lever chaque jour et affronter la réalité est devenu insoutenable, au point de n'avoir aucune autre échappatoire que la mort.
Cécilia, c'est vous, c'est moi, c'est n'importe quel ado, à n'importe quelle époque, qui subit cette douleur. Ce mal, qui ronge de l'intérieur, comme une tumeur et qui tue à petit feu. Alors tous ensemble, soyons vigilants.
Pour ce premier ouvrage, Joanie nous emmène dans son passé, afin de faciliter les échanges sur un sujet difficile : la dépression et le suicide chez les adolescents. Diplômée en ressources humaines, travaillant dans le recrutement depuis des années, c'est au contact des autres et en leur apportant conseils et bienveillance, qu'elle se sent à sa place.
BILLIAU SYLVAIN - Ressentir
Voudriez-vous d’une vie sans émotions ?
Malgré ce qu’il en coûte, par celles qui parfois nous terrassent, que dire de celles qui plus souvent nous égayent et embaument nos sens ?
Pourquoi vouloir s’en protéger, se limiter ?
Des plus discrètes aux plus intenses, toutes ont leur place, car elles témoignent de ce qui nous touche, nous anime, nous conduit.
Aujourd’hui, je n’ai plus peur. J’ai choisi de vivre. De les vivre. Pleinement. De goûter leurs arômes, quels qu’ils soient. En prenant garde, cependant, à leur intensité.
En mots légers, en mots dansants, en mélodie,
Je vous invite à ressentir.
LEGRAND MONIQUE - J'avais perdu la rose des vents
La rose des vents est un outil d'orientation qui indique les points cardinaux. C'était une figure à quatre, huit et jusqu'à trente-deux directions dont les marins grecs de l'Antiquité usaient déjà pour s'orienter lorsqu'ils naviguaient loin des côtes. Elle était très présente au Sénégal, terre la plus à l'ouest du continent africain, ou par le passé de si nombreux navires ont accosté, et qui fut aussi, de façon plus glorieuse, la première terre d'atterrissage des pionniers de l'aviation comme Mermoz...
Dans ce récit, cette figure d'orientation tient une place symbolique que l'on approche inexorablement sans le savoir, à l'image d'une narration qui prend la forme de la recherche d'un itinéraire perdu.
Le lecteur est entrainé dans une expérience inouie qui consiste, après plus d'un demi-siècle d'oubli, à tenter de retrouver un passé perdu dont les seuls témoins sont des mots conservés dans la mémoire d'une enfant de dix ans qui avait fini par les oublier et qui reviennent peu à peu à la conscience. Il devient le témoin d'une expérience de vie et d'écriture encore jamais tentée.
Le monde qui en surgit est celui de la dernière décennie d'un passé colonial qui prit fin avec l'indépendance de ce pays le 4 avril 1960. L'auteure pose un regard sans tabou sur le passé de cette fin de colonie vécue par une enfant de dix ans.
Monique Legrand est née à Dakar, sa terre d'Afrique ou elle trouva et puisa l'eau précieuse de son africanité. La France fut une terre d'accueil ou elle trouva sa résilience dans l'étude des langues et cultures de l'Antiquité. Agrégée de lettres classiques et auteure d'articles et d'ouvrages sur l'Antiquité, elle s'est attachée à mener une réflexion et une action de terrain pour concilier la mémoire des cultures dans toute la richesse de leur expression.