Plongez dans l'univers de nos auteurs
MARMIN YVES - J'ai quitté l'Afrique
Cette histoire d'amour a duré des années, il était donc normal que l'auteur veuille évoquer le souvenir de ces gens qui l'ont accueilli. Il a essayé de décrire ce qu'il a vu et entendu à travers un roman - une pure fiction, seule capable de mettre en scène ces femmes et ces hommes, à ses yeux, étonnants et formidables. Toute coincidence ou ressemblance avec des personnages réels n'est ni fortuite ni involontaire.
Yves Marmin est un peu marin, un peu aviateur, un peu sculpteur, et un peu peintre. Curieux de tout, il s'est récemment mis à l'écriture et publie ici son troisième livre.
De retour dans le sud de la France, l'auteur a vécu une expérience intense : errant dans l'arrière-pays grassois, il a découvert un village dont il est tombé amoureux au premier regard.
BOUILLON ANNE-NATACHA - La femme balafrée
« Elle est belle votre cicatrice. »
Non, non et NON. Une cicatrice n’est pas belle. Une fleur est belle. Des jambes sont belles. Une perle, une pierre sont belles. Une pensée peut être belle, une attention aussi, un paysage, un coucher de soleil, une simple journée, mais pas une cicatrice. Une cicatrice peut sembler fine, nette, plate, mais pas belle. Ce n’est pas quelque chose qu’on met dans un vase puis qu’on hume, qu’on admire et qu’on regarde s’épanouir. Une cicatrice ça défigure. Sauf que celle-là n’est pas sur le visage. Alors on dit quoi ? Elle dénature ? Elle balafre ? Elle dé-je-ne-sais-quoi ? Ne dites jamais à une femme balafrée que sa crevasse qui rature la peau est belle.
La première empreinte est la preuve de la naissance : le nombril.
Puis au fil des années, des accidents, des maux, les balafres se multiplient sur tout le corps. Ces marques qui souffrent, qui s’incrustent, qui nous éprouvent, qui interrogent. Toutes ces cicatrices pourraient nous transformer en pantin. Mais non, encore NON. Il reste la tête, Alouette, pour écrire, décrire ses souffrances et ses souvenirs.
REIBEL AUDREY - Maman s'appelle torchon !
Un enfant chamboule une vie. Quentin l’a fait de façon exponentielle pour la nôtre !
Quentin a 23 ans, il est autiste mais pas autiste de haut niveau. Il a un handicap mental associé, il est très peu verbal. Chaque jour qui passe est un combat contre l’autisme.
Son parcours est à la fois difficile et merveilleux.
Avec sincérité, transparence et un peu d’humour, ce témoignage retrace cette lutte incessante à chaque grande étape de sa vie avec mes ressentis et les difficultés rencontrées.
J’ai l’espoir que ce livre change, ne serait-ce qu’un peu, le regard que l’on peut porter sur l’autisme mais aussi qu’il permette aux pouvoirs publics de prendre conscience de l’urgence à mener une vraie politique d’inclusion pour les personnes autistes.