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BARBAT GILBERT - Au pied de mon arbre
Une ode à la forêt, à l'arbre : à son arbre... au bonheur d'entreprendre, à la création.
Gilbert Barbat, ouvrier aux mains d'or, nous embarque dans son voyage professionnel, d'une façon très personnelle, avec des récits dont certains fabulés et des poèmes.
Enfant, à neuf ans, il découvre, émerveillé, le plan grandeur nature d'un portail de propriété, en bois, que doit exécuter son grand-père ébéniste devant tant de beauté ressentie, lui aussi sera de la corporation.
Ici, il poursuit sa quête créatrice sur la passion de son métier, dans son contexte d'amour, de haine et de violence, en façonnant cette fois-ci, les mots : ses mots, en toute simplicité et sincérité, dans une jolie musique qui s'en dégage...
METODJO MENSAN-MOÏSE - L'appropriation territoriale et la délimitation des frontières du Haut-Dahomey - (1894-1913)
Ce travail porte sur la construction du territoire et la délimitation des frontières de ce qu'on appelait autrefois, le Haut-Dahomey. Il est aujourd'hui, une partie intégrante du territoire de l'actuelle République du Bénin. Il a donné lieu, au plus fort des rivalités entre puissances impériales européennes en Afrique, au XIXe siècle, à une âpre lutte et fut, l'un des espaces géographiques, les plus convoités. En effet, Français, Anglais et Allemands ont longtemps rêvé d'en faire leur chasse gardée. Les rivalités qui découlèrent de ces ambitions impériales européennes, ont failli, à peu de chose près, embraser cette région. Les pourparlers franco-allemands d'un côté et franco-anglais de l'autre, longs, difficiles et interrompus pendant plusieurs mois (entre Français et Anglais), reflétèrent les enjeux qui étaient au coeur, de ces rivalités.
L'objectif de cette étude est de montrer, étape par étape comment la France est parvenue à s'approprier cet espace géographique qu'elle a su transformer en territoire délimité.
Titulaire d'un Master en droit, option, procédures et contentieux, Mensan Moise Metodjo est docteur en Histoire contemporaine, de l'Université Charles de Gaulle de Lille. Ses travaux portent sur le territoire et la frontière.
DESBORDES NICOLAS - Ce cercueil que je n'ai pas choisi
Je m’appelle Georges. Et moi, dont la voix s’est lentement éteinte, je veux pouvoir encore parler après ma mort. Les mots, c’est tout ce qu’il me reste. Cette longue descente aux enfers où chaque jour compte, je l’ai vécue, et j’ai emmené toute ma famille dans le sillage de la maladie. Lentement replié sur moi-même, j’ai affronté toutes les grandes questions de la vie : l’amour, la haine, la colère, le désespoir, l’incompréhension, la révolte, l’injustice et d’autres encore.
Comment vaincre le temps alors qu’on sait qu’on n’en a plus ? Je devais choisir : me battre ou baisser les bras. Alors je me suis battu.