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SYRIEYX BEATRIX - L'École à l'envers ! Ne me laisse pas seul au bord du chemin !
« Une situation de communication authentique dans une langue étrangère. »
C'est ainsi qu'une inspectrice générale de l'Éducation Nationale décrit la méthode pédagogique originale et novatrice mise en oeuvre par l'auteure dans ses classes d'allemand. Le professeur devient le metteur en scène de la réussite de ses élèves, en développant leur sens de l'autonomie et des responsabilités, ainsi que leur créativité. Mais cette méthode dépasse les murs de l'école. L'auteure nous invite à la prolonger en empruntant ce chemin, pour grandir ensemble à tout âge.
Née à Paris, Béatrix Syrieyx, franco-allemande de naissance, s'est spécialisée dans la communication et le rôle de la langue dans la construction de l'élève. Professeure certifiée hors-classe, elle a enseigné l'allemand en collège et lycée, à Trappes, Rambouillet, Buc (Lycée franco-allemand), Versailles etc. Ses projets sont nombreux. Parmi eux : création d'une section européenne « allemand » et classe « bilangue » (allemand-anglais), échanges franco-allemands. Elle est également conseillère pédagogique, formatrice de formateurs MAFPEN, tutrice de professeurs en difficulté « Prévention, Aide, Conseil » (projet piloté par l'Académie de Versailles), représentante des professeurs au C.A., à la Commission permanente et au projet d'établissement.
LEGRAND MONIQUE - J'avais perdu la rose des vents
La rose des vents est un outil d'orientation qui indique les points cardinaux. C'était une figure à quatre, huit et jusqu'à trente-deux directions dont les marins grecs de l'Antiquité usaient déjà pour s'orienter lorsqu'ils naviguaient loin des côtes. Elle était très présente au Sénégal, terre la plus à l'ouest du continent africain, ou par le passé de si nombreux navires ont accosté, et qui fut aussi, de façon plus glorieuse, la première terre d'atterrissage des pionniers de l'aviation comme Mermoz...
Dans ce récit, cette figure d'orientation tient une place symbolique que l'on approche inexorablement sans le savoir, à l'image d'une narration qui prend la forme de la recherche d'un itinéraire perdu.
Le lecteur est entrainé dans une expérience inouie qui consiste, après plus d'un demi-siècle d'oubli, à tenter de retrouver un passé perdu dont les seuls témoins sont des mots conservés dans la mémoire d'une enfant de dix ans qui avait fini par les oublier et qui reviennent peu à peu à la conscience. Il devient le témoin d'une expérience de vie et d'écriture encore jamais tentée.
Le monde qui en surgit est celui de la dernière décennie d'un passé colonial qui prit fin avec l'indépendance de ce pays le 4 avril 1960. L'auteure pose un regard sans tabou sur le passé de cette fin de colonie vécue par une enfant de dix ans.
Monique Legrand est née à Dakar, sa terre d'Afrique ou elle trouva et puisa l'eau précieuse de son africanité. La France fut une terre d'accueil ou elle trouva sa résilience dans l'étude des langues et cultures de l'Antiquité. Agrégée de lettres classiques et auteure d'articles et d'ouvrages sur l'Antiquité, elle s'est attachée à mener une réflexion et une action de terrain pour concilier la mémoire des cultures dans toute la richesse de leur expression.
KERVOELEN ANNE-CHARLOTTE - L’AIDE JURIDICTIONNELLE - Que sais-je vraiment ?
L’aide juridictionnelle est une question d’argent, et les antagonismes, à ce sujet, sont frappants. D’un côté, une Chancellerie qui n’a pas (ou si peu) d’argent à offrir, contrainte par un ministère des Finances, qui n’en a que faire de l’autre, des instances représentatives de la profession qui, depuis des décennies déjà, se contentent de maigres gages.
Que dire des justiciables les (plus) démunis, qui ont besoin que leurs intérêts soient légitimement défendus ? Et de tous ces avocats qui travaillent au titre de l’aide juridictionnelle pour vivre, parfois survivre, pour lesquels le combat est sans fin, mais qui demeurent animés par une passion dévorante de leur métier ?
Alors que l’opinion publique n’est guère émue par les atermoiements d’une profession qu’elle imagine riche à millions, il convient de mettre un terme à ces fausses idées.
Ce guide professionnel sur l’aide juridictionnelle se veut utile, simple et pédagogique, afin de décrypter les codes d’un univers trop complexe pour les néophytes. S’il dénote complètement par sa forme, la richesse de ses concepts, de ses exemples et illustrations, cela fait de lui un ouvrage de référence à l’usage des professionnels comme des non-professionnels. Il n’y a pas de doute : vous y trouverez l’essentiel.