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Hacheperre CHARLES - L'affaire de Michèle
Michèle est auxiliaire de vie. En quelques jours, plusieurs résidents du foyer dans lequel elle travaille, décèdent brutalement.
Intriguée, elle décide de mener l’enquête avec l’aide d’un vieil ami de son défunt père. Elle entame alors un chemin de croix qui redonnera un sens à son existence.
LAURANT PASCAL - L'invraisemblable consultation diététique de Madame Gaïa Globésité
La Terre, Gaïa Globésité, consulte un diététicien pour perdre du poids. Elle est beaucoup trop grosse et souffre de nombreuses complications en lien avec son obésité. Malheureusement, les trop nombreux foyers métastasiques thermo-numérico-industriels installés dans ses hémisphères font échouer le plan diététique.
Une seule solution thérapeutique peut la tirer d’affaire : l’inspirométrie par échodoppler de type VIE du Professeur William Sii Lophophora et le suivi strict d’un régime dit d’Hippocrate. Mais il faudra passer avant tout par l’intervention chirurgicale du Professeur Barry Atric pour sauver Gaïa, ce qui ne sera pas sans conséquences…
BOUILLON ANNE-NATACHA - La femme balafrée
« Elle est belle votre cicatrice. »
Non, non et NON. Une cicatrice n’est pas belle. Une fleur est belle. Des jambes sont belles. Une perle, une pierre sont belles. Une pensée peut être belle, une attention aussi, un paysage, un coucher de soleil, une simple journée, mais pas une cicatrice. Une cicatrice peut sembler fine, nette, plate, mais pas belle. Ce n’est pas quelque chose qu’on met dans un vase puis qu’on hume, qu’on admire et qu’on regarde s’épanouir. Une cicatrice ça défigure. Sauf que celle-là n’est pas sur le visage. Alors on dit quoi ? Elle dénature ? Elle balafre ? Elle dé-je-ne-sais-quoi ? Ne dites jamais à une femme balafrée que sa crevasse qui rature la peau est belle.
La première empreinte est la preuve de la naissance : le nombril.
Puis au fil des années, des accidents, des maux, les balafres se multiplient sur tout le corps. Ces marques qui souffrent, qui s’incrustent, qui nous éprouvent, qui interrogent. Toutes ces cicatrices pourraient nous transformer en pantin. Mais non, encore NON. Il reste la tête, Alouette, pour écrire, décrire ses souffrances et ses souvenirs.