Plongez dans l'univers de nos auteurs
GABRIEL GEORGES - Ma vie sous ordonnances
À chaque jour suffit sa peine.
Une longue descente aux enfers, des urgences aux centres de soins et de réadaptation, l’auteur se livre sur ses écarts de conduite et ses addictions. Après tant d’années de lutte contre l’alcool, il a réussi à s’en sortir.
LECOURT GUY - Histoires étranges - De la réalité au rêve
Nous sommes tous intrigués par ces pensées qui surgissent la nuit, parfois les yeux grands ouverts. Une lucidité incroyable qui s'envole au réveil.
Mais sommes-nous vraiment endormis ?
Rêve, cauchemar, réalité ?
Visite d'une autre dimension ?
C'est peut-être le monde dans lequel nous vivons qui est imaginaire ?
Voici plusieurs petites histoires, plusieurs fables à lire doucement.
Une lenteur nécessaire à la réflexion et au rêve.
Ou se situe la frontière entre le mythe, la fiction et le réel ? Une question sans réponse et qui amène à réfléchir sur notre condition d'être humain.
Sur notre ignorance.
Des histoires vécues, mêlées à des contes sortis tout droit de l'imagination.
Peut-être pas d'ailleurs.
Pour faire rêver
Pour s'évader
Pour porter un message
Pour rien. Simplement.
Guy Lecourt est né le 1er septembre 1947 à Tulle. Après plusieurs années d'études dans un lycée militaire, il s'est orienté vers une carrière médicale. Il a commencé à écrire en 2016 en publiant des éditoriaux dans une revue spécialisée. Depuis, il est l'auteur de plusieurs ouvrages.
BOUILLON ANNE-NATACHA - La femme balafrée
« Elle est belle votre cicatrice. »
Non, non et NON. Une cicatrice n’est pas belle. Une fleur est belle. Des jambes sont belles. Une perle, une pierre sont belles. Une pensée peut être belle, une attention aussi, un paysage, un coucher de soleil, une simple journée, mais pas une cicatrice. Une cicatrice peut sembler fine, nette, plate, mais pas belle. Ce n’est pas quelque chose qu’on met dans un vase puis qu’on hume, qu’on admire et qu’on regarde s’épanouir. Une cicatrice ça défigure. Sauf que celle-là n’est pas sur le visage. Alors on dit quoi ? Elle dénature ? Elle balafre ? Elle dé-je-ne-sais-quoi ? Ne dites jamais à une femme balafrée que sa crevasse qui rature la peau est belle.
La première empreinte est la preuve de la naissance : le nombril.
Puis au fil des années, des accidents, des maux, les balafres se multiplient sur tout le corps. Ces marques qui souffrent, qui s’incrustent, qui nous éprouvent, qui interrogent. Toutes ces cicatrices pourraient nous transformer en pantin. Mais non, encore NON. Il reste la tête, Alouette, pour écrire, décrire ses souffrances et ses souvenirs.