Plongez dans l'univers de nos auteurs
COLLINET-GRIBLIN JEAN-FRANCOIS - Léontine
« Considère, mon amour, jusqu’à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah ! Malheureux, tu as été trahi, et tu m’as trahie par des espérances trompeuses ».
Pourquoi fallait-il que ces premières phrases des Lettres portugaises m’accompagnent ma vie durant ? Et comment se fait-il que, dans les passions amoureuses, souvent les amantes font naufrage dans un don d’elles-mêmes inouï de générosité, quand les amants arrivent à se retenir au bord de la falaise et à se rétablir sur la terre ferme ? Et enfin, et surtout, Léontine, une de mes aïeules, grandie à la mesure de mon admiration adolescente, ne devint-elle pas dans mon imagination la religieuse des Lettres portugaises, au point que je lui ai voué une ferveur qui ne pouvait s’achever qu’en roman. Elle, amoureuse d’abord, adorée, puis délaissée, abandonnée, et alors femme bafouée, persécutée par la communauté des vertus inquisitoriales, tombée à terre, fut piétinée par tout un village, se redressa seule et, la haine vaincue et la victoire consommée, finit par entrer dans le si merveilleux esprit d’enfance qui ne croit qu’en aimer, ne voit que l’invisible et n’entend que les voix du silence.
CONSTELLO HENRI - Un ascenseur pour l'enfer
Dans le cadre d'une thématique hebdomadaire, Henri Constello, journaliste à l'Immédiat, solidement ancré dans un passé maitrisé, coiffé des certitudes de son époque, se rend à la prison de Bacaune, s'entretenir avec Jules Dessaillie, un pédophile récidiviste incarcéré.
Ce dernier, lui apprenant qu'il est à l'origine de sa venue, sera pour lui le liftier, diablement informé, de son ascenseur pour l'enfer.
« Il venait de m'expliquer cela comme moi j'aurais pu dire “Ce matin, j'ai préparé mon café, mais comme il était trop chaud, j'ai attendu avant de le déguster.”. Je revoyais dans ma tête la définition du mot “humain” et j'avais l'impression d'avoir raté quelques heures de cours à l'école. »
De sa méconnaissance du thème, à son déclin en spirale, via son réseau d'assainissement mémoriel, jusqu'au trou de ver libérateur, ce roman autobiographique vous entraine dans le voyage infernal de l'auteur pour survivre au lui-même révélé.
Ce récit partiellement imaginaire aux expériences intimes totalement réelles, mêlant humour, émotion, rêves, faits, amitiés, observations, imprévus, réflexions et ouvertures, offre une découverte de notre société de l'intérieur d'une personne, connectée à ses sens.
Henri Constello parachève, par ce premier roman, un délicat voyage de réhabilitation personnelle. Retraité depuis peu, il reprend contact avec l'écriture à laquelle il avait renoncé après ses 14 ans. Le souhait manifesté par ses amis de lire l'expression de sa sensibilité, ainsi que la découverte de la capacité de guérison qu'offrait la rédaction, l'ont amené à coucher sur le papier son vécu révélé d'autiste Asperger.
VIGNON SERGE - Une vie ordinaire dans un monde de chien(s)
Plongez dans le quotidien de Serge, cet amoureux des chiens, gérant d'un bar-tabac. Ce commerce est le coeur et l'âme de son petit village ou gravitent la clientèle et les habitués. Entre français et ch'ti, ce texte joyeux et drôle vous fera vivre des aventures et des péripéties aux côtés de Serge et de ses chiens Eva et Roulio.
Serge Vignon est né en 1961 à Lens. À vingt ans, il commence sa carrière dans la banque et devient chef d'agence. Il quitte ce métier à quarante ans et ouvre un bistrot à la campagne. Ayant toujours eu envie d'être clown, il exprime à présent son humour dans ce premier livre, basé sur son histoire.