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AMALOU CHARLOTTE - Apprendre et servir - Ou Kafka au Ministère
Charlotte, jeune femme ambitieuse, est recrutée comme cheffe de bureau dans un ministère. Elle découvre un service loufoque, dirigé par un chef et son adjointe qui ne semblent pas avoir de limite.
Rêve-t-elle ? Évoluent-ils dans un monde parallèle ? C’est ce qu’elle va tenter de découvrir.
Djess - Londres, les tueurs de l'ombre
Oserez-vous affronter les meurtres qui hantent ces pages ?
Dans les ruelles sombres du Londres du XIXe siècle, deux destins improbables se croisent. Celui de Thomas, riche héritier, fasciné par les aspects les plus sombres de la vie, et celui de Sarah, une jeune femme d’une grande beauté, rescapée d’une enfance emplie de cruauté et de misère. Ces âmes tourmentées trouvent refuge l’une dans l’autre, transformant leur fascination morbide en une série de meurtres terrifiants.
Des silences pesants aux rires glaciaux, explorez un univers où le cauchemar et la réalité se confondent.
COLLINET-GRIBLIN JEAN-FRANCOIS - Léontine
« Considère, mon amour, jusqu’à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah ! Malheureux, tu as été trahi, et tu m’as trahie par des espérances trompeuses ».
Pourquoi fallait-il que ces premières phrases des Lettres portugaises m’accompagnent ma vie durant ? Et comment se fait-il que, dans les passions amoureuses, souvent les amantes font naufrage dans un don d’elles-mêmes inouï de générosité, quand les amants arrivent à se retenir au bord de la falaise et à se rétablir sur la terre ferme ? Et enfin, et surtout, Léontine, une de mes aïeules, grandie à la mesure de mon admiration adolescente, ne devint-elle pas dans mon imagination la religieuse des Lettres portugaises, au point que je lui ai voué une ferveur qui ne pouvait s’achever qu’en roman. Elle, amoureuse d’abord, adorée, puis délaissée, abandonnée, et alors femme bafouée, persécutée par la communauté des vertus inquisitoriales, tombée à terre, fut piétinée par tout un village, se redressa seule et, la haine vaincue et la victoire consommée, finit par entrer dans le si merveilleux esprit d’enfance qui ne croit qu’en aimer, ne voit que l’invisible et n’entend que les voix du silence.