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BRIZE GEORGES - Roméo – Itinéraire d'un enfant chanteur
Le 10 mai 1973, 17 jours avant la fête des mères, Roméo,
12 ans, originaire de la région lyonnaise devient la coqueluche des Français en interprétant Maman lors de l’émission Cadet Rousselle présentée par Guy Lux et Sophie Darel.
Trois ans plus tard, presque jour pour jour, après sept 45 tours et trois 33 tours vendus à près de 4 millions d’exemplaires, la carrière de celui que les médias surnomment l’Enfant à la voix d’or s’interrompt brutalement, à la suite d’une émission présentée par les mêmes Guy Lux et Sophie Darel qui l’avaient accueilli pour sa première émission en tant que Roméo. La boucle est ainsi bouclée, mais l’histoire ne s’arrête pas là…
PIAT OLIVIER - Au nom de tout ce qui nous sépare
Sophie, fille de Lili
Ma mère ? Vision d'horreur de m'imaginer au même âge : chiante. Mais je garde sa recette de cookies au chocolat !
Glu, ami de Lili
Lili, c'est une super pote. Tu vois, elle est là, elle passe dans ta vie, ne te juge pas. Lili, bien avant d'être daronne, gamine, elle nous bichonnait déjà.
Francine, mère de Lili
Ma Lili. Non, ce n'est pas un diminutif. Ma Lili est une fille formidable. Je suis fière de toi ma chérie. Comme dirait ton père, on a bien travaillé. Je le laisse dire mais j'ai envie de lui répondre : surtout moi.
Visiteur du parc. Ne connait pas Lili...
Je me marre de les voir passer. Vous vous croyez discrets ? Et ça se balade, et ça papote. Ces bancs en ont reçu des centaines avant vous, en recevront des centaines après. Déjà, voir votre manège une ou deux fois par semaine, je suis fatigué pour vous. Laissez tomber. Suivez le conseil d'un vieux con : restez amants des impatiences...
Après Comptoir des soupirs et Merci la pluie, Au nom de tout... est une nouvelle façon de vivre la rencontre. Comment se comporter quand le coeur est bouleversé, le souffle court, autour de la plus belle chose qui puisse arriver, dans la vie comme dans un livre : l'amour.
JACQUIN CHARLINE - Le relais
Ça y est cette fois c’est terminé, je vais avoir 40 ans et la page peut enfin être tournée. Je suis reconnue victime et chacun a pris sa place dans cette histoire, chacun a conscience de ses responsabilités ! Je suis légitime, je suis à ma place et pourtant… Ma fille a l’âge de savoir, je viens de lui raconter. J’ai naïvement cru qu’en lui racontant mon histoire, je lui cédais le flambeau, tel un vulgaire témoin dans une course relais. Je pensais qu’en lui disant tout, qu’en lui donnant la responsabilité de ne rien laisser de côté, j’aurais accompli ma mission, fait le nécessaire et qu’enfin je pourrais clore la page.
Mais voilà, aujourd’hui, je m’aperçois que cela sera toujours en moi, je n’ai pas le droit de filer ce bâton sans regarder derrière. Mon Dieu quelle horreur ! Qui pourrais-je bien être pour faire ça, je suis responsable du devenir des autres et mon histoire doit servir le futur, je dois empêcher de nouvelles victimes à travers moi, à travers les autres et à travers mon histoire alors voilà que malgré moi, je continue à y penser : pour enfin l’enterrer je vais devoir me raconter.