Une anatomie des rêves. La friction entre notre inconscient et la vie de tous les jours. Des souvenirs font surface, réels ou pensés, sans être concrétisés. Ils le seront pourtant, sur le papier, puisque tout ce qui est écrit l’est pour toujours et personne d'autre ne peut le réécrire.
Mes mots sont des branches dans l’immense arbre de l’imaginaire collectif. Les rêves sont les extensions réelles de nos vies, dans mes rêves j’esquisse le territoire de mon au-delà.
Je crois que j’étais une lionne dans ma vie passée, un être parfait. Les animaux ne font qu’un avec leurs instincts, l’homme vit au gré de la poésie, notre mémoire commune.

Nous sommes en 1801. Pierre Achille souhaite quitter la France après les bouleversements de la Révolution française. La société russe ayant une profonde attirance pour la culture et la langue française, il décide d’étudier la viticulture pour tenter d’y établir une entreprise de vins fins et de champagne.
Son voyage, d’abord en malle-poste puis en diligence, prend des semaines. Il est exposé à une grande variété de passagers qui l’enchantent et l’inspirent par leurs différentes cultures et personnalités.
Durant son voyage, il se voit confronté à de multiples aventures.

1914. La guerre éclate. Paul, brillant ingénieur des houillères du Nord, est mobilisé comme tous les jeunes de son âge. Les offensives successives des uns et des autres ne leur permettent à chaque fois que d’avancer de quelques centaines de mètres, sur un terrain tellement meurtri qu’il est devenu incultivable.
Paul, dont l’intelligence ne passe pas inaperçue, propose alors de creuser un tunnel. Un tunnel suffisamment large pour y faire passer, en une nuit, plus de 200 000 hommes, afin d’attaquer les Allemands à revers.
L’opération doit impérativement rester secrète.