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COLLINET-GRIBLIN JEAN-FRANCOIS - Léontine
« Considère, mon amour, jusqu’à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah ! Malheureux, tu as été trahi, et tu m’as trahie par des espérances trompeuses ».
Pourquoi fallait-il que ces premières phrases des Lettres portugaises m’accompagnent ma vie durant ? Et comment se fait-il que, dans les passions amoureuses, souvent les amantes font naufrage dans un don d’elles-mêmes inouï de générosité, quand les amants arrivent à se retenir au bord de la falaise et à se rétablir sur la terre ferme ? Et enfin, et surtout, Léontine, une de mes aïeules, grandie à la mesure de mon admiration adolescente, ne devint-elle pas dans mon imagination la religieuse des Lettres portugaises, au point que je lui ai voué une ferveur qui ne pouvait s’achever qu’en roman. Elle, amoureuse d’abord, adorée, puis délaissée, abandonnée, et alors femme bafouée, persécutée par la communauté des vertus inquisitoriales, tombée à terre, fut piétinée par tout un village, se redressa seule et, la haine vaincue et la victoire consommée, finit par entrer dans le si merveilleux esprit d’enfance qui ne croit qu’en aimer, ne voit que l’invisible et n’entend que les voix du silence.
CHAUVET ALAIN - Le cercueil de papier
Douze ans après sa disparition, j’ai voulu comprendre pourquoi ma sœur aînée, Annie, avait mis fin à ses jours, et pourquoi personne autour de moi ne cherchait à connaître les vraies raisons de son suicide. Ce que j’ai découvert était si inimaginable que j’ai décidé d’ouvrir la boîte de Pandore de ma propre enfance et vie d’adulte, pour interroger tous ces silences, secrets et dogmes familiaux qui nous furent imposés par nos parents.
Comment ai-je pu passer à côté ? Comment ai-je pu attendre tant d’années après la disparition d‘Annie pour me réveiller ?
QUIONQUION ANDRE - Très chère et vulnérable pensée
L'homme nait avec un vide qu'il ne peut remplir lui-même, mystère que notre très chère et vulnérable pensée cherche à combler vainement.
Si l'homme pouvait penser qu'il n'est pas seulement neuronal, composé uniquement de chair mais qu'il est aussi fils du Dieu créateur, révélateur de l'esprit suprême l'homme serait sérénité.
Notre très chère et vulnérable pensée s'entête à s'abreuver, de satisfaire ce vide mystérieux par de nouvelles lumières naissant des universités des réseaux sociaux. Les fils et les filles de Dieu s'éduquent mais s'égarent dans des sectarismes de tout genre : culturel, religieux, alimentaire...
À travers des textes poétiques engagés, l'auteur nous plonge dans son intimité, de la pensée vulnérable de sa jeunesse jusqu'aux questionnements de l'homme qu'il est devenu.
Un recueil bien pensé sur la déchéance des sociétés, la fragilité, l'agitation du moral de l'homme tout simplement neuronal.
André QUIONQUION est journaliste reporter d'images. Ce chercheur sur l'histoire maritime et navale des Caraibes est aussi amateur de poésie sur la pensée non conventionnelle.