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KOHR LISA - Tu n'iras pas à Isch
S'il est un mot insupportable pour celle ou celui qui traverse cette épreuve, c'est le mot «anorexie ». La définition du dictionnaire Le Petit Robert est, pour la citer : «perte ou diminution de l'appétit ». Ne serait-elle que cela ? Heureusement, celle du mot «appétit » est nettement plus riche, nous renvoyant au mot «instinct », qui lui, nous renvoie au mot «tendance » et se définit par «ce qui porte à être, à agir, à se comporter de telle ou telle façon »...
Tu n'iras pas à Isch est un témoignage sincère de cette perte de «tendance » à ne plus être ce que les autres attendent de nous, quand instinctivement on se sent en danger de ne pas être réel. Comment se placer dans sa propre existence ? Comment se relier à sa propre réalité ? Et enfin : qui être ? Voilà la question véritable qui, une fois posée, peut permettre à chacun de faire confiance à ce merveilleux outil en nous qui oeuvre, puissant : notre inconscient. Il connaît le chemin... L'auteure l'a pris et le poursuit, avec un seul souhait à présent : qu'il soit encore long !
Née à Strasbourg, Lisa Kohr a vécu l'émergence de ce mal-être de la fin du XXe siècle : l'anorexie. Écrivaine engagée dans la vie sociale, devenue conseillère en relation d'aide, elle témoigne ici de ce qu'elle a vécu, de ses épreuves et sa victoire : aujourd'hui, avancer dans le temps est un bonheur qu'elle veut partager.
ETIENNE PHILIPPE - Chroniques en un seul blog et plusieurs morceaux
Chroniques en un seul blog et plusieurs morceaux rassemble les articles publiés par Philippe Etienne depuis qu'il a commencé à alimenter son blog, fin 2013. Ces chroniques abordent les sujets qu'il rencontre au coeur de son activité professionnelle : la communication des entreprises (et notamment des entreprises du digital), le management et l'actualité des négociations économiques, diplomatiques ou sociales. Parfois ces chroniques débordent du cadre professionnel et Philippe Etienne pratique alors son café du commerce personnel. Chaque année, c'est aussi sur le modèle de la chronique que Philippe Etienne adresse ses voeux à ses relations professionnelles, amicales et personnelles.
LEGRAND MONIQUE - J'avais perdu la rose des vents
La rose des vents est un outil d'orientation qui indique les points cardinaux. C'était une figure à quatre, huit et jusqu'à trente-deux directions dont les marins grecs de l'Antiquité usaient déjà pour s'orienter lorsqu'ils naviguaient loin des côtes. Elle était très présente au Sénégal, terre la plus à l'ouest du continent africain, ou par le passé de si nombreux navires ont accosté, et qui fut aussi, de façon plus glorieuse, la première terre d'atterrissage des pionniers de l'aviation comme Mermoz...
Dans ce récit, cette figure d'orientation tient une place symbolique que l'on approche inexorablement sans le savoir, à l'image d'une narration qui prend la forme de la recherche d'un itinéraire perdu.
Le lecteur est entrainé dans une expérience inouie qui consiste, après plus d'un demi-siècle d'oubli, à tenter de retrouver un passé perdu dont les seuls témoins sont des mots conservés dans la mémoire d'une enfant de dix ans qui avait fini par les oublier et qui reviennent peu à peu à la conscience. Il devient le témoin d'une expérience de vie et d'écriture encore jamais tentée.
Le monde qui en surgit est celui de la dernière décennie d'un passé colonial qui prit fin avec l'indépendance de ce pays le 4 avril 1960. L'auteure pose un regard sans tabou sur le passé de cette fin de colonie vécue par une enfant de dix ans.
Monique Legrand est née à Dakar, sa terre d'Afrique ou elle trouva et puisa l'eau précieuse de son africanité. La France fut une terre d'accueil ou elle trouva sa résilience dans l'étude des langues et cultures de l'Antiquité. Agrégée de lettres classiques et auteure d'articles et d'ouvrages sur l'Antiquité, elle s'est attachée à mener une réflexion et une action de terrain pour concilier la mémoire des cultures dans toute la richesse de leur expression.