Plongez dans l'univers de nos auteurs
PIAT ALEXANDRA - Yggdrasil
Sélectionnée parmi les miens pour étudier les Hommes, sur Midgard, leur terre, je vais voyager dans l'Yggdrasil.
Sommes-nous si différents ? Pouvons-nous réellement vivre cachés parmi vous, en vous observant, sans que vous ne le sachiez ?
La vie est faite de rencontres, c'est vrai, mais ai-je vraiment envie d'en faire l'expérience ?
Ma mission est claire : m'infiltrer parmi vous, passer inaperçue, rendre un rapport sur mes observations, et rentrer chez moi, pour sauver mon monde. Mais mérite-t-il d'être sauvé ?
Alexandra Piat est née au Mans en 1982. Très créative, elle exerce pourtant dans le milieu très réel du médical. Elle mélange une partie de sa vie, à son monde imaginaire ce qui donnera naissance à son premier roman : Yggdrasil.
ALBAREIL CLAUDE - Des cliques et des claques
Il y a au départ l'idée, un peu bizarre, d'employer au sens propre quelques expressions qui font image : avoir les dents longues, se mettre le doigt dans l'oeil, filer un mauvais coton, etc.
Il y a ensuite une idée plus bizarre encore : associer ces expressions, prises au pied de la lettre, à des personnages historiques, des savants, des artistes et autres célébrissimes, le premier critère de leur choix étant justement la célébrité.
Ainsi sont nés pour un instant quelques mariages savoureux, plutôt attendus ou assez surprenants. Il parait que la reine d'Angleterre aurait un poil dans la main. Et de Gaulle, c'est bien connu, a parfois peigné la girafe.
On va ainsi d'une surprise à l'autre, de façon réjouissante. Un humour tendre, à peine féroce, donne même à certains personnages, furtivement, comme une vie nouvelle et les éclaire très brièvement sous un jour nouveau.
Né à Vendôme avant la guerre, Claude ALBAREIL a enseigné le français, animé une troupe de théâtre amateur, travaillé dans le renseignement à Berlin et fait carrière à Paris dans une entreprise de transports en commun. Aujourd'hui retiré à Bordeaux, il savoure les plaisirs de la table et les délices de l'écriture, se souvenant d'avoir vécu, parfois de près, la fureur et la folie de quelques moments historiques.
PAIXÃO PEDRO - La Fiancée juive - Traduit du portugais par Nadine van der Ouderaa
Pedro porte ce patronyme magnifique : Paixao, qui veut dire passion, et en effet, il est passionné et ce qu'il vous conte est passionnant.
Il vous ouvre son coeur, vous parle de ses déceptions, de ses croyances, de ses idéaux, de ses amours. Le thème de l'amour, presque toujours frustré, occupe une grande partie de ces pages. Il vous raconte comment il est tombé amoureux, s'est écrasé au sol, s'est blessé l'âme, s'est relevé dans la vie... Mais sans jamais apprendre la modération. C'est rempli d'une détresse poétique. Il couche sur papier ses questionnements, comme on se couche sur le lit pour réfléchir, faire le point, rêver, voyager dans le cosmos, regarder le monde, philosopher. Il se livre dans ses écrits comme on se dé-livre sur le divan du psychiatre. L'écriture lui est une thérapie. Son style s'apparente d'ailleurs à celui de l'écriture automatique, pleine de poésie et d'images étranges. Il dit écrire sans penser, dans un état proche de la transe.
Voici la traduction en français de cette oeuvre intemporelle, son premier livre, édité en 1992, dont « La Fiancée juive » est le titre phare. Un recueil d'histoires courtes qui, presque toutes, définissent l'auteur, comme le ferait une autobiographie.
Pedro Paixao, portugais, nait à Lisbonne en 1956. Élève extrêmement brillant, il fréquente l'Institut Supérieur d'Économie à Lisbonne durant trois ans. À Louvain et Heidelberg, il étudie la philosophie et obtient son doctorat à l'âge de 29 ans. Il enseigne la philosophie à l'Universidade Nova de Lisboa jusqu'en 2004.
L'écrivain fait ses débuts en littérature en 1992 avec « A Noiva Judia » (également traduit en hébreu). Depuis lors, il n'a jamais arrêté d'écrire et de publier avec succès à raison d'un livre par an en moyenne.