Plongez dans l'univers de nos auteurs
Zorcud - Bivouac
L’onde du vent lisse les blés mûrs,
Le soir qui tombe réveille les bois,
Les peupliers font briller leurs ramures,
Au soleil qui se couche dans un ciel de soie.
Une source roucoule sous les herbes couchées,
Les fleurs s’évaporent en senteurs vespérales.
Nature tu ignores tout de mes tourments,
Indifférente au mal qui ronge les amants.
Je suis un vieux croûton amoureux d’une étoile
Qui traverse l’horizon et lentement s’éloigne.
ZELLER CELIA - Le Secret de la Nuit
Alors qu’il traversait la Nuit, un enfant se perdit. À bout d’espoir, il s’assit dans des escaliers sans commencement ni fin, au cœur des ténèbres. Là, il pleura un peu, attendit surtout. Autour de lui, les étoiles s’allumèrent d’abord, s’approchèrent ensuite. De douceur et de magie, elles se mirent à lui raconter des histoires.
C’était une Nuit bien particulière qui garda son Secret jusqu’à la fin, là où tout commence.
Au fil des mois, laissez-vous guider par les personnages attachants de ces douze contes fantastiques. Au travers de leurs aventures, tous cherchent à trouver ce petit peu de lumière qui éclaire la vie lorsque celle-ci s’obscurcit car la Nuit est aussi une promesse : celle du jour qui, tôt ou tard, se lèvera.
DALSACE ROBERT - Guerre 14-18 - Journal d'un médecin auxiliaire
Cet ouvrage retrace le quotidien d'un combattant français pendant la première guerre mondiale. L'auteur, Robert Dalsace (1897-1996), fut mobilisé en août 1916, alors qu'il n'avait pas encore
19 ans. Étudiant en médecine, il fut donc dirigé vers une formation de médecin auxiliaire. Il assuma cette fonction jusqu'à sa démobilisation en juillet 1919. Le journal qu'il a tenu couvre toute cette période. Pour lui, le vrai combat commença en avril 1918, dans la Somme, lorsqu'il se trouva pour la première fois sous le feu de l'ennemi.
Il nous décrit, dans un style plein de sensibilité, la dureté des combats, les pertes innombrables de vies humaines, ou encore l'attente impatiente de la relève. Il nous fait partager son désarroi face aux ravages persistants de l'ypérite, ce gaz pernicieux utilisé par les Allemands.
Quand le conflit toucha à sa fin, l'auteur découvrit la nature dévastée, les maisons endommagées, les infrastructures détruites par l'ennemi en fuite, et surtout les mines et les dispositifs prêts à exploser sans avertir... Le journal s'achève sur l'occupation en Allemagne, avec une analyse intéressante de l'accueil de l'armée française par les autochtones.
Robert Dalsace fut décoré de la Croix de guerre pour son courage, son dévouement et ses grandes qualités professionnelles.