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KREMER PIERRE - L'aléatoire et l'intentionnel dans la création artistique
Deux concepts d'une certaine façon complémentaires sont mis en jeu dans cet ouvrage, l'aléatoire et l'intentionnel.
En matière d'art comme dans toute autre, il ne peut y avoir de création sans une intention préalable. Néanmoins, la pure et simple concrétisation d'une intention prédéfinie aboutit à cette limite qu'on appelle la médiocrité.
En revanche, l'artiste inspiré qui se heurte à ce qu'on appelle le blocage n'a d'autre recours que de s'en remettre à la contingence, aux cadeaux du hasard. Pour qu'il en fasse son profit, il est nécessaire qu'il développe une réceptivité hors normes. Dès lors, ce qui le frappe est justement ce que l'homme de la rue ne remarque jamais. Il s'ensuit cette conviction qu'il n'existe pas de choses insignifiantes.
Comme le soulignait Novalis, le monde est une forêt d'idéogrammes oubliés demandant à être déchiffrés.
Né à Liège en 1950, Pierre Kremer est artiste-peintre, diplômé de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Liège. Après une période consacrée à la critique d'art, il entame une oeuvre de type post-surréaliste influencée par la phénoménologie. Il théorise son inspiration au cours du présent essai, lequel s'aventure dans des domaines et des impressions qui peuvent apparaitre comme paradoxaux.
BARBOSA DA SILVA PAULINE - Poèmes actuels et romantiques
Sourire
Un sourire
Ou un rire,
Il n’y a rien de plus beau
Et d’encore plus magnifique qu’un oiseau.
Un simple sourire rempli de chaleur
Peut réchauffer le cœur.
Il peut changer toute une vie
Et pourquoi pas la vie
De l’humanité,
Des êtres vivants dans cette réalité.
Un sourire montre la gaieté, l’humeur,
Le bonheur
Et la joie de vivre,
Ce n’est pas si compliqué de sourire.
Sourire c’est aussi réaliser et bâtir pleinement
Son présent.
Sourire, c’est un peu agir.
KÜNZI GILBERT - Hommes et pratiques de la typographie traditionnelle
Le métier de typographe est né avec Gutenberg. Il créa les caractères mobiles en alliage de plomb réutilisables, la presse à imprimer (inspirée d'un pressoir à raisin) assurant le contact entre les caractères en plomb et le support de papier, le moule à fondre les caractères ainsi que l'encre noire à base d'huile de lin, visqueuse, séchant rapidement.
Ces inventions ont révolutionné durablement le rapport de l'Homme à l'écrit, car elles ont permis la reproduction des caractères et une diffusion étendue des écrits. Dès lors, l'imprimerie concurrença la copie manuelle des codex, cahiers formés de pages manuscrites reliées ensemble en forme de livres. Les procédés résultant des inventions de Gutenberg sont restés pratiquement inchangés jusque vers la deuxième moitié du XXe siècle lorsque de nouvelles techniques apparurent, entrainant la disparition progressive du métier de typographe.
En effet, la démocratisation d'internet a marqué un tournant dans le métier. Les typographes ont du acquérir de nouvelles compétences, se spécialiser, en particulier dans l'utilisation des outils informatiques, ou dans le graphisme.
Retour sur un métier disparu.